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«Suisse de l’étranger cherche amie»: quand une petite annonce mène à l’émigration

Il y a plus de 60 ans, Hanni Padrutt a fait le grand saut en partant pour la Nouvelle-Zélande. Son émigration a posé les fondements d’une famille «Swiss-Kiwi» nombreuse. Deux autres Suissesses, qui ont fait le même voyage après elle, sont devenues ses belles-filles. «En fait, Max est allé en Suisse pour acheter une voiture. Il espérait peut-être aussi trouver une fille pour rentrer avec lui», raconte Hanni Padrutt, 88 ans. Max Padrutt, un fromager qualifié d’Arosa (canton des Grisons), était alors en train de se construire une nouvelle vie en Nouvelle-Zélande. Mais il lui manquait quelque chose pour être heureux, raison pour laquelle il est retourné dans sa patrie d’origine au début des années 1960. Partir en Nouvelle-Zélande sur un coup de tête Max a passé une annonce dans le journal agricole «Die Grüne»: «Suisse de l’étranger cherche amie pour la Nouvelle-Zélande». Hanni, qui a grandi dans les environs de Winterthour (canton de Zurich), rêvait depuis toujours de partir à l’étranger.

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Suisse

Pourquoi l’histoire de Heidi continue d’enchanter les enfants du monde entier

Un auteur du New York Times décrit avec étonnement l’enthousiasme de son fils de huit ans pour Heidi. L’auteure suisse Johanna Spyri a écrit un classique qui touche encore les enfants de tous les sexes 145 ans plus tard, même celles et ceux qui vivent loin des Alpes suisses. Un peu de préparation ne peut pas faire de mal, a pensé Dave Kim, rédacteur du supplément littéraire du New York Times. Des membres de sa famille avaient quitté les États-Unis pour s’installer à Genève peu de temps auparavant. La famille de Kim avait alors prévu de leur rendre visite en Suisse. À la recherche d’un livre pour enfants pour son fils de huit ans, qui pourrait le mettre un peu dans l’ambiance de ce pays de vacances inconnu, il est tombé sur les romans de Heidi de Johanna Spyri. Un classique, il le savait, mais rien de plus. «Je n’avais jamais lu les livres moi-même», raconte Dave Kim au téléphone depuis New York. Lui-même aime Robert Walser et Max Frisch. Contrairement à son père, le fils n’est pas …

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