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Suisse

Empires hors de contrôle: pourquoi Genève attire-t-elle les fondations du monde entier?

De riches donateurs viennent du monde entier pour créer des fondations à but non lucratif à Genève, où ils bénéficient d’un cadre juridique souple. Les autorités de surveillance sont chargées d’établir d’où vient l’argent et où il va, mais il est facile de passer entre les mailles du filet. Partie 1: Bienvenue à Genève! La Suisse abrite plus de 13’500 fondations réunissant des actifs pour une somme d’environ 140 milliards de francs suisses. Ces chiffres en font l’un des plus grands centres de philanthropie au monde. Le pays compte 15 fondations pour 10’000 habitants, soit six fois plus que l’Allemagne ou les États-Unis. Dans son rapport 2022, le Global philanthropy indices a classé la Suisse comme la deuxième meilleure destination au monde pour la philanthropie, derrière le Liechtenstein. L’étude prend en compte la facilité d’enregistrement et de fonctionnement d’une organisation philanthropique, les incitations fiscales dont elles bénéficient. S’y ajoutent les perspectives de …

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Suisse

Comment la Suisse a laissé filer un cerveau du génocide rwandais

Félicien Kabuga est connu comme le «financier» du génocide qui a eu lieu au Rwanda. En 1994, il se trouvait en Suisse mais n’a pas été arrêté. SWI swissinfo.ch revient sur cette affaire et ses suites, 30 ans plus tard. Félicien Kabuga a passé 25 ans en cavale. Pendant une bonne partie de cette période, sa tête a été mise à prix pour 5 millions de dollars (4,5 millions de francs suisses) par les États-Unis. Il était accusé par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) d’avoir contribué au génocide de 1994 contre le groupe ethnique des Tutsis. Lorsqu’il a été arrêté en France en 2020, Kabuga avait plus de 80 ans. L’année dernière, les juges de La Haye ont estimé qu’il était inapte à être jugé pour génocide et crimes contre l’humanité, mettant ainsi fin à une procédure judiciaire prévue de longue date à son encontre. Mais l’histoire de Kabuga aurait pu prendre une autre tournure. En juillet 1994, à la fin du génocide, Kabuga est entré en Suisse avec un visa. Quatre …

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