Alors que les blocages se succèdent au Conseil de sécurité, les États membres de l’ONU se tournent de plus en plus vers l’organe genevois responsable du respect des droits humains dans le monde, pour y faire adopter des motions qui n’auraient aucune chance à New York. Début avril, une résolution du Conseil des droits de l’homme appelle la communauté internationale à mettre fin aux «ventes et transferts d’armes et de munitions» à destination d’Israël, en se référant au «risque plausible de génocide à Gaza». Le langage, dur, serait inimaginable au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, où les États-Unis, proches alliés de Tel-Aviv, ont un droit de veto. Cet exemple n’est pas un cas isolé. Il est de plus en plus courant que des motions qui n’auraient aucune chance face au veto des grandes puissances à New York (la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie) se retrouvent discutées à Genève, où siège l’organe onusien responsable du respect des droits humains dans le …
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