Alors que la conférence de l’ONU sur le climat (COP29) s’ouvre lundi à Bakou, en Azerbaïdjan, la Suisse propose que les pays en développement gros émetteurs de CO2, comme la Chine et la Russie, contribuent au financement de projets climatiques dans les pays pauvres. Cette approche est controversée. Remplacer une centrale à charbon par son équivalente basée sur les énergies renouvelables, bâtir des digues contre les inondations ou promouvoir les techniques agricoles durables, autant de mesures indispensables pour réduire les émissions de CO2 et s’adapter au changement climatique. L’urgence de ces interventions se fait particulièrement sentir dans les pays les plus vulnérables. Des pays qui, souvent, n’ont pas contribué à la hausse des émissions et qui n’ont pas les moyens d’agir. Il s’agit par exemple du Pakistan ou de la Somalie. Une question se pose alors: qui doit financer la transition vers une société à faibles émissions et les solutions visant une plus grande résilience …
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