Suisse

Le monde politique suisse très critique après le rachat de Credit Suisse par UBS

Effervescence avant la conférence de presse du Conseil fédéral dimanche soir à Berne. © Keystone / Peter Klaunzer

Les principaux partis politiques du pays ne sont pas tendres avec l’ancien numéro deux bancaire du pays, Credit Suisse, dont le rachat par UBS a été annoncé dimanche soir. Le centre-droit concède toutefois la nécessité de la décision.

Ce contenu a été publié le 20 mars 2023


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+ Retour sur l’annonce du rachat de Credit Suisse par UBS

De l’autre côté de l’échiquier politique, les réprobations pleuvent aussi. Pour l’Union démocratique du centre (UDC / droite conservatrice), la situation dans laquelle se trouve la grande banque est la conséquence de décisions managériales «fatales». Le parti critique également l’action «précipitée» du Conseil fédéral.

«Honte pour la Suisse» 

Du côté du Parti libéral-radical (PLR / droite), on parle de «honte pour la Suisse». Pour son président Thierry Burkart, il s’agit d’une «journée noire pour la place financière suisse et pour la Suisse dans son ensemble». Le Centre a lui parlé de «la meilleure des mauvaises solutions».

Les deux partis admettent cependant que la mesure était nécessaire pour stabiliser la confiance sur les marchés financiers et protéger l’économie suisse. De nombreux citoyens et PME dépendent de la banque, a souligné le PLR.

Le député libéral-radical Olivier Feller a pointé sur la RTS la responsabilité du «management de Credit Suisse», avec la prise de «choix stratégiques erronés». Il estime que Credit Suisse «met en difficulté la place financière helvétique et l’image de la Suisse sur le plan international».

>> L’émission spéciale de la RTS consacrée au rachat du Credit Suisse par UBS:

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