Suisse

L’action humanitaire dans le viseur des écrivains suisses

Jeune femme souriante


La romancière neuchâteloise Fanny Wobmann.


© Nathalie Ljuslin

Fille d’un ancien fonctionnaire de la Direction du développement et de la coopération (DDC), la romancière neuchâteloise Fanny Wobmann pose un regard critique sur l’aide humanitaire proposée aux populations africaines. Son livre s’inscrit dans une démarche initiée par d’autres écrivains suisses avant elle.

Un garde-fou, néanmoins

Interrogé à ce sujet par swissinfo.ch, Lukas Bärfuss nous confiait en 2009: «Je me demande comment une démocratie comme la nôtre a pu accepter d’installer au cœur d’une dictature un bureau de coopération. Penser que dans ces conditions on peut rester apolitique est faux. Notre aide est allée à une minorité, aux gens du pouvoir (forcément!), c’est-à-dire à ceux qui ont perpétré par la suite le génocide. Les plus pauvres, ceux qui avaient vraiment besoin de nous, n’ont pas profité de notre soutien.»

Comme Anne-Sophie Subilia, comme Lukas Bärfuss, Fanny Wobmann sait que l’action humanitaire souffre de quelques lacunes. Néanmoins elle affirme: «L’aide aux populations reste un garde-fou, empêchant les plus démunis de sombrer dans le désespoir».

Texte relu et vérifié par Samuel Jaberg/op

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