Suisse

La relève manque chez les conducteurs de chiens d’avalanche 

Les formations de conducteurs de chiens d’avalanche peinent à recruter des volontaires. Pourtant, même si les outils technologiques permettent aujourd’hui de mieux repérer les skieurs sous la neige, les chiens restent essentiels au sauvetage. 

Les conducteurs et conductrices de chiens de sauvetage doivent également avoir «un excellent relationnel» avec leur animal, ainsi qu’une bonne condition physique, «parce qu’on intervient souvent dans des milieux assez escarpés, en altitude», ajoute le moniteur. 

Avant d’être complètement opérationnel, les cours doivent être suivis plusieurs jours par semaine pendant trois ans. «La troisième année, le conducteur obtiendra son brevet C, donc il sera un conducteur confirmé», précise Fabien Marmy. «Il sera capable de gérer, en plus de son chien, l’aspect sécuritaire, d’avoir une vision globale et d’organiser un secours sur une avalanche». 

Maillon de la chaîne du sauvetage 

Aujourd’hui, les chiens restent indispensables au sauvetage, car tout le monde n’est pas forcément équipé d’un détecteur de victime d’avalanche. 
 
«Les gens se disent qu’avec les moyens techniques que l’on a actuellement, les chiens ne sont plus d’actualité», affirme Yvan Morath. «Mais en fait, les chiens restent un maillon de la chaîne du sauvetage».