Wembanyama à Paris : « Beaucoup d’émotion » et un peu de courbatures, les Spurs débarquent à Nanterre en plein jet-lag
A Nanterre,
Se coucher à Miami et se réveiller à Nanterre avec tous ses potes du Texas, le pitch pourrait plaire à Bradley Cooper, mais bon courage pour caster le rôle de Victor Wembanyama. La star française des Spurs a fait son grand retour dans la salle de Maurice Thorez de Nanterre pour un court entraînement avec ses coéquipiers de San Antonio histoire d’évacuer le jet-lag, les courbatures et la défaite chez le Heat (128-107). « C’est beaucoup d’émotions, évidemment », sourit Wemby, à l’occasion d’un point presse en petit comité – une notion à relativiser vu le nombre de journalistes présents.
Accueillie en tribune par un public d’une trentaine de jeunes parés d’un maillot des Spurs frappé de son numéro un, l’icône locale a donné le coup d’envoi symbolique du NBA Paris Game 2025 dont la finalité sera un double affrontement avec les Pacers d’Indiana, les 23 et 25 janvier. Avec la double promesse de « faire plaisir au public français et aux gens qui n’iront jamais aux Etats-Unis » tout en restant focalisé sur l’objectif, à savoir gagner, mission périlleuse par les temps qui courent à San Antonio (une victoire sur les sept derniers matchs).
« Surréaliste de voir mes coéquipiers dans cette salle », dit Wemby
En d’autres circonstances, Victor Wembanyama aurait probablement moins surjoué le côté « l’important c’est le résultat » pour se focaliser sur le « super content de pouvoir voir des gens que je ne vois pas le reste de l’année et me ressourcer [à Paris] », il n’empêche que cela reste peu comparé à ses récentes déclarations sur son excitation à l’approche du grand soir. Sérieux et studieux, Wemby s’est tout de même épanché sur le « mentor » Chris Paul qui ne l’a pas quitté de l’entraînement et, donc, de la venue de sa bande de Texans à Paname, la rencontre de deux univers. « C’était surréaliste de voir tous mes coéquipiers dans cette salle ou j’ai passé tellement de temps », a résumé le joueur de l’équipe de France. Surréaliste et court. Pour en profiter pleinement, il faudra attendre mercredi.