Walid Sadi : « certains nous attendent au tournant pour nous déstabiliser »
Le président de la fédération algérienne de football, Walid Sadi, commente la victoire de la sélection nationale à Kampala face à l’Ouganda. Il saisit l’occasion pour répondre aux détracteurs et ceux qui veulent profiter des échecs pour semer la zizanie.
Battue à domicile face à la Guinée (1-2), la sélection nationale s’est rachetée, en allant s’imposer face à l’Ouganda en déplacement (1-2). Une victoire ô combien importante puisqu’elle lui a permis de préserver sa place à la tête du groupe G avec 9 points, en attendant le résultat de l’autre match Guinée-Mozambique qui se joue en ce moment.
« Je ne vous cache qu’on a vécu le match sous une forte pression après la défaite à domicile concédée face à la Guinée. Je pense qu’on a réalisé le plus important, en revenant avec les trois points. On a préservé notre place à la tête du groupe et on peut dire que nos chances de la qualification pour la Coupe du Monde-2026 restent intactes. Je félicite tout le monde pour la victoire », s’est réjoui le président de la FAF, Walid Sadi, dans une déclaration accordée à la télévision nationale à l’issue du match.
Et d’ajouter : « Les joueurs étaient sous pression. C’est la raison pour laquelle on a beaucoup axé sur le travail psychologique. Dieu merci, ils ont eu une bonne réaction face à l’Ouganda. On va renouer avec les éliminatoires jusqu’en mois de mars 2025, on aura le temps pour se remobiliser et surtout combler les lacunes constatées ».
Sadi répond aux détracteurs
L’exploit réalisé à Kampala a prouvé que la défaite concédée face à la Guinée n’était qu’un accident de parcours. Certains voulaient en profiter pour semer la zizanie et déstabiliser la sélection nationale.
« Je sais bien que je suis visé et que certains nous attendent au tournant pour ne déstabiliser. Je ne voulais pas en parler, mais j’avoue que des personnes malveillantes veulent profiter de nos échecs pour semer la zizanie. Mais l’Algérie va garder la tête haute grâce à ses hommes. Notre réponse, c’est plutôt sur le terrain », a ajouté le premier responsable de l’Instance fédérale.