Un œil optimiste sur la phase retour : le CSS n’espère pas encore.

Le CSS est entré jeudi 11 décembre en stage fermé d’une semaine à Djerba, avec des séances d’entraînement se déroulant sur la pelouse en gazon naturel du Stade Mustapha Diouri à Midoun. Mohamed Kouki a composé une liste de 25 joueurs en intégrant des jeunes, dont le gardien Malek Laraîssi et les attaquants Anis Azzouz et Boua Diarra, pour la phase retour du championnat.

Malgré les sacrifices financiers nécessaires pour réaliser un grand mercato hivernal, le CSS semble bien parti pour trouver un bon équilibre.

La Presse — Après une semaine de travail physique à Sfax, le CSS a débuté un stage intensif d’une semaine à Djerba le jeudi 11 décembre.

Les entraînements auront lieu sur le terrain en gazon naturel du Stade Mustapha Diouri à Midoun.

Un match amical est prévu contre l’UST avant le retour à Sfax.

Avec l’absence de Dahmen et de Maâloul, engagés avec l’équipe nationale en préparation pour la CAN au Maroc, Mohamed Kouki a convoqué une liste de 25 joueurs, intégrant plusieurs jeunes qui resteront dans l’effectif pour la phase retour du championnat. Trois joueurs clés de l’équipe Espoirs ont été appelés pour cette préparation hivernale : le gardien Malek Laraïssi ainsi que les attaquants Anis Azzouz et Boua Diarra.

« Ces trois joueurs méritent depuis un certain temps d’être dans le groupe et le moment est venu de les intégrer de façon permanente pour diversifier nos options. Je pense particulièrement au duo Azzouz-Diarra, deux valeurs sûres capables de nous offrir plus de solutions en attaque et dans la finition », a déclaré Mohamed Kouki, qui perçoit cette intégration des jeunes comme une opportunité d’enrichir son équipe en potentiel humain et technique.

Une bonne ambiance

Déchargé du stress d’une longue période difficile où les résultats n’étaient pas à la hauteur des attentes, et après avoir observé la grogne des supporters, l’équipe a réussi à gravir la quatrième place après avoir longtemps navigué dans le milieu du classement. Kouki aborde la phase retour avec un regard plus optimiste.

« L’ambiance au sein du groupe est désormais excellente. Il suffit que le Comité directeur lève, avant la fin décembre, l’interdiction de recrutement pour que notre satisfaction soit complète et que nous puissions envisager l’avenir de manière positive. Ce qui m’inquiète, c’est le doute persistant sur notre capacité à attirer des recrues de valeur pour renforcer l’attaque. »

Recruter des étrangers à forte valeur ajoutée

Mohamed Kouki envisage donc d’acquérir des joueurs étrangers, notamment Willy Onana, Emmanuel Ogbole et Ammar Tayfour, qui n’ont pas été à la hauteur des attentes.

Il souhaite attirer des joueurs de plus grande envergure pour viser mieux que la quatrième place.

Cependant, le Comité directeur est confronté au dilemme de devoir consentir de gros sacrifices financiers pour résilier les contrats de ces trois joueurs et les remplacer.

Avec les 1,8 million de dinars nécessaires pour lever l’interdiction et régler certains litiges, il semble difficile de dégager une somme importante pour les nouvelles recrues.