Un journaliste néerlandais tacle un Diable rouge: « Il était le plus mauvais des Belges. Il ne faut plus jamais le sélectionner »

À l’étranger aussi, les Diables rouges sont soumis à de vives critiques de la part des médias. Ceux-ci ne reconnaissent plus l’équipe chatoyante qui avait rayonné lors du Mondial 2018 et qui était encore citée parmi les outsiders cette année. Parmi les plus grands critiques, on retrouve notamment le chef football du Telegraaf, Valentijn Driessen. Journaliste souvent critique sur l’équipe des Pays-Bas, notamment sur leur niveau de jeu depuis le début du Mondial, il n’est pas non plus avare en critiques pour notre sélection nationale.

Tensions chez les Diables rouges ? “On s’est dit les choses lors d’une réunion. A certains, ça n’a pas plu…”

Avant le début de la Coupe du monde, Driessen ne voyait déjà pas les Diables rouges réaliser un grand parcours dans cette compétition : pour lui, les Belges rentreraient à la maison après les huitièmes de finale. Mais après la défaite contre le Maroc (2-0), il a revu sa copie : les Diables ne franchiront même pas la phase de groupes.

”Mon Dieu, qu’est-ce que c’était mauvais contre le Maroc. Pas un seul joueur ne m’a donné une impression positive”, a-t-il déclaré à nos confrères du Nieuwsblad dans le podcast “Sjotcast”, “mais bon, vous avez toujours une chance de passer. 1 % de chance, je dirais.”

Pour Driessen, un joueur en particulier est le symbole du naufrage belge durant ce Mondial : Axel Witsel. “Il était le plus mauvais des Belges [contre le Maroc, NdlR]… dans les derniers instants de la rencontre, quand la Belgique devait marquer, il a commencé à tricoter sans aucune couverture alors qu’il était chassé par deux joueurs du Maroc. Heureusement qu’on a sifflé un coup franc, qui n’existait pas”, soulignait Driessen qui ne comprend pas pourquoi Roberto Martinez s’entête à le faire jouer, “Non, ce Witsel est fini, il ne faut plus jamais le sélectionner mais il n’est pas le seul!”

”Cette génération a réalisé des choses merveilleuses, même si elle n’a rien gagné”, commentait encore le chef football du Telegraaf qui y voit une similitude avec la génération dorée des Oranje il y a quelques années, “maintenant, la Belgique doit bâtir une nouvelle équipe et botter le cul à cet entraîneur.”