Triathlon : Le contrôle antidopage positif d’Imogen Simmonds lié à un rapport sexuel ?

On pensait avoir tout vu en matière d’audacieuses explications pour se défendre d’un contrôle antidopage positif. Mais non, la triathlète suisse Imogen Simmonds a fait fort, dans un communiqué publié mercredi sur son compte Instagram, pour tenter de justifier pourquoi du ligandrol avait été retrouvé lors de son test du 8 décembre.
A quelques jours des Championnats du monde Ironman 70.3 en Nouvelle-Zélande, la triathlète de 31 ans avait en effet été prise par la patrouille. Elle risque à présent plusieurs années de suspension. A en croire son témoignage, l’explication est limpide : elle s’est retrouvée positive… en raison d’un rapport sexuel !
Imogen Simmonds confie en effet, après avoir bien préparé sa défense depuis près de trois mois, qu’elle aurait été contaminée accidentellement en raison de rapports avec son partenaire. Car c’est lui qui aurait alors ingéré du ligandrol pour « améliorer son physique », sans qu’elle ne soit au courant.
« Un transfert de fluide corporel » ?
D’après la Suissesse, la quantité de ligandrol (substance favorisant l’irrigation des muscles et leur croissance) décelée via ce test serait équivalente à « une pincée de sel dans une piscine olympique », et elle ne lui aurait donc « pas procuré le moindre avantage en termes d’amélioration des performances ».
« Sur instruction de mon équipe juridique, mon partenaire et moi-même nous sommes immédiatement soumis à une analyse d’échantillons de cheveux qui a confirmé que je n’avais jamais pris de ligandrol, alors que mon partenaire en avait pris pendant la période en question », poursuit la championne d’Europe Ironman 2019 sur son communiqué Instagram.
Notre dossier sur le dopage
C’est donc pourquoi cette contamination aurait selon elle eu lieu, via « un transfert de fluide corporel ». Comprendre dans le cadre de rapports sexuels ayant eu lieu la veille et le jour même de ce fameux test. Voilà comment la triathlète va plaider la « contamination accidentelle » devant les instances mondiales du triathlon, et tenter d’éviter une lourde suspension. Good luck Imogen !