Tour de France 2025 : La « course contre-la-montre » de Cofidis et ses partenaires pour remplacer les vélos volés

Ces dernières heures ont été intenses du côté de l’équipe Cofidis. La formation française a eu la très désagréable surprise dimanche matin, avant le départ de la 2e étape du Tour de France à Lauwin-Planque, de constater que son camion-atelier avait été fracturé, et onze vélos de course volés. Après avoir paré au plus pressé pour les étapes de dimanche et lundi, elle a fait savoir que tout allait revenir à la normale à partir de mardi.

« Les coureurs Cofidis pourront bénéficier des mêmes vélos que ceux qu’ils avaient au début du Tour de France, moins de 48 heures après le vol dont l’équipe a été victime devant son hôtel, est-il indiqué dans un communiqué publié ce lundi. Une course contre-la-montre où l’ensemble du staff Cofidis et ses partenaires Look et Campagnolo se sont employés sans compter leurs heures. »

« On a frôlé la catastrophe »

Les fournisseurs de l’équipe nordiste ont en effet exceptionnellement ouvert leurs usines dimanche pour sortir de nouveaux cadres et de nouvelles roues, et les préparer. Des employés ont ensuite roulé plusieurs centaines de kilomètres depuis les usines (dans la Nièvre pour Look, en Italie pour Campagnolo) pour rallier l’hôtel des coureurs ce lundi.

Les mécaniciens de l’équipe ont alors pris le relais pour remonter chaque vélo et remettre les côtes propres à chaque coureur. Ce qui nécessite près de deux heures trente de boulot par pièce. Cette mobilisation permettra à Emanuel Buchmann, Benjamin Thomas et tous leurs équipiers d’enfourcher mardi au départ d’Amiens les mêmes vélos que ceux qui avaient été spécialement conçus pour ce Tour.

« On a frôlé la catastrophe avec ce cambriolage que je condamne fermement. Au-delà du préjudice financier [évalué à plus de 100.000 euros], c’est aussi une réelle difficulté pour notre équipe afin de poursuivre le Tour », a réagi le manager général Cédric Vasseur, avant de saluer le travail de toutes les équipes.

Le vol des vélos dans la nuit de samedi à dimanche reste pour le moment un mystère. Dans Le Parisien, le patron de l’équipe française s’était étonné de l’absence de l’agent de sécurité qui devait surveiller le matériel à leur arrivée sur les lieux. « S’est-il endormi ? A-t-il quitté les lieux ? À aucun moment, il ne nous a avertis d’un quelconque problème dans la nuit. Là, il a terminé son service et il n’a rien vu », a-t-il regretté.

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Sur le Tour de France, toutes les équipes ont à disposition un vigile d’une société de gardiennage mandatée par l’organisateur de la course pour monter la garde pendant la nuit. ASO n’a pas communiqué sur cet incident.