Tomas Van Den Spiegel à propos de la Coupe du monde des Belgian Cats: « Il ne faut pas sous-estimer ce que la Belgique est en train de réaliser »

« Ce n’est pas évident d’évoluer sans Emma Meesseman. » Le constat de Tomas Van Den Spiegel, présent dans la salle australienne à l’occasion du duel entre la Chine et la Belgique dans la dernière rencontre de groupe de la Coupe du monde de basket féminin, confirme que le retrait sur blessure au mollet de la capitaine belge est une énorme perte pour les Belgian Cats.

Et l’ancien basketteur professionnel, aujourd’hui actif dans le cyclisme, d’ajouter : « En l’absence d’Emma, d’autres joueuses doivent prendre leur responsabilité. On a quand même un bon mix entre des jeunes pour qui c’est une première à ce niveau et des joueuses plus expérimentées. Ça peut donner quelque chose de très bien. »

Et les jeunes joueuses belges l’ont démontré face à l’impressionnante équipe chinoise, emmenées par Xu Han, 2,05m, active à New-York Liberty en WNBA et Yueru Li, 2m, coéquipière d’Emma Meesseman et de Julie Allemand à Chicago Sky. Durant trente minutes, les Belgian Cats ont serré les dents pour tenter d’arrêter les transitions offensives ultrarapides d’une équipe qui est assurément la révélation de ce tournoi. On savait les Chinoises (7e au ranking mondial) costaudes avant l’entame de la compétition, mais à ce point, sans doute pas.

En véritable rouleau compresseur,…