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« Surpris », Carlos Alcaraz ne soutient pas la fronde des joueurs de tennis contre l’ATP et la WTA

Carlos Alcaraz contre Novak Djokovic, mais cette fois hors du court. Le jeune Espagnol a partagé sa surprise, mercredi, face à la plainte déposée par plusieurs joueuses et joueurs – dont le Serbe – contre l’ATP et la WTA. « Cela m’a surpris parce que personne ne m’a rien dit et je l’ai découvert sur les réseaux sociaux hier (mardi) », a déclaré Carlitos en marge du tournoi de Miami.

L’offensive judiciaire a été annoncée par un communiqué de l’Association des joueurs de tennis professionnels (PTPA), un syndicat de joueurs cofondé par Djokovic, lauréat de 24 tournois du Grand Chelem, et le Canadien Vasek Pospisil. La PTPA cite notamment à l’appui de sa plainte une déclaration d’Alcaraz pendant une conférence de presse critiquant notamment la cadence des tournois. « J’ai vu qu’ils ont utilisé des choses que j’aurais dites en conférence de presse et je ne le savais pas. Je ne soutiens pas cette lettre parce que, comme je l’ai dit, je n’en savais rien », a ajouté Alcaraz.

Moutet et Gracheva soutiennent la démarche de la PTPA

Dénonçant un « système corrompu, illégal et abusif », la PTPA et le groupe de joueurs composé notamment de l’Australien Nick Kyrgios ou des Français Varvara Gracheva et Corentin Moutet « ont initié une série d’actions en justice aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et dans l’Union européenne contre les instances de gouvernance du sport », avait fait savoir cette association mardi.

Outre l’association des joueurs de tennis professionnels (ATP), la plainte vise également son équivalente pour les femmes (WTA), la Fédération internationale du tennis (ITF) et l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (Itia), estimant que ces organisations constituent un cartel. L’ATP a reproché à la PTPA de « systématiquement choisir la division » et la « mésinformation » alors que la WTA a jugé « regrettable » l’offensive judiciaire du syndicat et promis elle aussi d’y répondre « vigoureusement ».