Sidney Govou révèle avoir failli être amputé à cause d’une souffrance intense.
Sidney Govou a révélé qu’il a failli être amputé en 2013 à cause d’une infection après une opération du tendon rotulien. Il a confirmé que son problème de santé n’était pas lié à son passé de joueur, expliquant que c’est l’opération à l’hôpital qui l’a contaminé.
Sidney Govou est un homme véritablement étonnant. Très bon consultant pour Canal + alors que peu de monde n’aurait parié sur cette reconversion après sa carrière, l’ancien joueur de Lyon a révélé presque par inadvertance avoir failli être amputé il y a quelques années, lors d’une interview accordée au Parisien sur sa vision du rôle de consultant à la télévision.
Invité à expliquer comment il était devenu consultant, Govou a mentionné qu’il avait initialement l’intention de passer ses diplômes d’entraîneur. Cependant, un grave problème de santé l’a forcé à revoir ses ambitions. « Je suis tombé gravement malade. J’ai d’ailleurs failli être amputé », a-t-il déclaré brusquement.
« Défoncé par la douleur »
Bien sûr, il a été questionné sur cette révélation, et l’ex-international français (49 sélections, 10 buts) a alors décrit ce douloureux épisode de sa vie, survenu en 2013. « Après une opération du tendon rotulien, j’ai contracté un staphylocoque à l’hôpital et il a bien failli m’amputer une partie de la jambe gauche, explique-t-il. Pendant deux mois, j’étais sous perfusion au niveau de l’épaule. »
Il poursuit : « J’avais tellement mal qu’à l’hôpital, un médecin m’a dit que la meilleure solution serait l’amputation. On va peut-être commander un hélicoptère pour te faire amputer à Paris, me dit-il. J’étais sous morphine et je souffrais tellement que j’ai dit oui. J’étais défoncé par la douleur. Heureusement, mon agent, mon chirurgien et mon ex-femme m’ont convaincu de finalement refuser. Ensuite, il y a eu aussi six mois de soins. Parce que si je ne guéris pas, je vais quand même devoir me faire amputer. Deux fois par jour, une infirmière venait me changer ma perfusion. C’était une seringue avec une sorte de biberon que je mettais autour de la taille. Comme de la chimio. »

Contrairement à Bruno Rodriguez, amputé en 2022 en raison de trop nombreuses infiltrations subies durant sa carrière, Sidney Govou affirme que cela n’a rien à voir avec son passé de joueur. « C’est l’opération à l’hôpital qui m’a contaminé », assure-t-il. Guéri après de longs mois de souffrance, il a alors décidé de relever le défi de rejouer au foot et a signé à Chasselay en 2014. Aujourd’hui, il joue encore avec les vétérans.

