Saut à la perche : Armand Duplantis se sent « capable » de franchir 6,30 m dès cette année
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Clermont-Ferrand aura droit ce vendredi à la présence de l’une des plus grandes stars de l’athlétisme, le Suédois Armand Duplantis, à l’occasion du All Star Perche. A 25 ans, le champion olympique lors des JO de Paris 2024, nouveau record du monde à la clé, est ravi de retrouver la France. « C’est un sentiment particulier, la vie a un peu changé pour moi après les Jeux olympiques, explique-t-il. Même s’ils étaient déjà nombreux avant, il y a encore plus de projecteurs sur moi depuis les JO, mais c’est un rêve donc j’essaie juste d’en profiter. »
Et ne comptez pas sur « Mondo » pour se contenter de gérer la concurrence en surfant sur son (énième) record du monde à 6,26 m, obtenu le 25 août 2024 à Chorzow (Pologne). Non, la star suédoise du saut à la perche est animée par une folle ambition : franchir les 6,30 m dès 2025.
Duplantis voit l’athlétisme comme « un spectacle »
« Ça serait génial, c’est un peu mon objectif et je pense que j’en suis capable, indique-t-il. Bien sûr, les choses doivent se mettre en place, et j’ai besoin de faire une série de compétitions qui se déroulent comme je le souhaite pour pouvoir battre le record du monde. Je ne me fixe pas de limites. Je pense que je peux m’améliorer et que je peux atteindre des hauteurs plus élevées. »
Cette ambition sans fin d’Armand Duplantis, qui va notamment concourir contre le Grec Emmanouil Karalis (médaillé de bronze à Paris) et les Français Thibaut Collet et Renaud Lavillenie lors de cette 10e édition du meeting clermontois, pourrait aussi se matérialiser en dehors de la perche. En septembre dernier, il s’était en effet illustré en battant sur 100 m le Norvégien Karsten Warholm, médaillé d’or en 400 m haies aux JO 2021 (en 10 »37).
Notre dossier sur Armand Duplantis
« C’était très amusant et ça a été un succès, avec un impact énorme, plus que ce que nous aurions pu espérer, confie Armand Duplantis, qu’on retrouvera ensuite aux Mondiaux de Nanjing (Chine) fin mars. Parfois, il faut que l’athlétisme soit divertissant. C’est peut-être le message important : faire en sorte que ça soit un spectacle plutôt qu’une simple compétition effrénée. Si on regarde les sports qui réussissent, c’est souvent comme dans un spectacle. C’est un bon modèle à suivre. » Et côté modèle à suivre, on peut faire confiance à « Mondo ».