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Roland-Garros 2025 : Novak Djokovic a flippé à cause des débordements dans Paris après la finale de Ligue des champions

De notre envoyé spécial à Roland-Garros,

Novak Djokovic aime bien profiter de la douceur de vie parisienne. Une partie de golf à Saint-Cloud, un tour de vélo place de l’Etoile, une partie de pétanque au bois de Boulogne… Ces événements rythment la vie du Serbe lors des Internationaux de France. Dimanche soir, l’ancien n°1 mondial a également fait une petite sortie nocturne, à la veille d’affronter Cameron Norrie en huitième de finale.

Le recordman de victoires en Grand Chelem était présent au Parc des Princes pour célébrer la victoire du PSG en Ligue des champions, la veille face à l’Inter Milan. Un succès historique qu’il avait vécu de près puisqu’il jouait au même moment face à Filip Misolic. Certains spectateurs avaient d’ailleurs poussé des cris de joie sur le Chatrier au moment des buts parisiens.

« Des choses dangereuses dans la rue »

A la fin de la rencontre, Novak Djokovic avait d’ailleurs expliqué qu’il allait sûrement avoir du mal à rentrer à son hôtel, situé près de l’Arc de Triomphe. Eh bien il n’a pas eu tort, comme il l’a expliqué lundi soir, après sa qualification pour les quarts de finale :

« « Je voudrais remercier le chef de la sécurité qui n’est pas là, il a été fantastique avec son équipe. Les gens ici étaient assez tendus, quand on a dû rentrer à l’hôtel. A un moment, ils nous suggéraient de ne pas partir et d’essayer de trouver un endroit pour dormir ici et passer la nuit, parce qu’il était déjà minuit passé et il y avait des bombes lacrymogènes, des voitures incendiées. Il se passait des choses dans la rue qui étaient vraiment dangereuses. »

Mais, finalement, après de nombreuses discussions, le Serbe et son clan ont fini par quitter la porte d’Auteuil pour rejoindre le centre de Paris. Le tout, sans aucun problème. Novak Djokovic en garde tout de même une expérience assez mitigée. De là à ce qu’il écrive une thèse à ce propos, il n’y a qu’un pas.

« C’est intéressant, dans une certaine mesure, de regarder depuis sa fenêtre ce qui se passe mais, à un moment, les choses étaient en train de dégénérer, se souvient Djokovic. On peut comprendre que les gens soient vraiment enthousiastes parce que cette ville qui est une des plus grandes du monde a gagné la Ligue des champions pour la première fois, et je crois qu’il y aura encore plusieurs jours de célébrations. »