Sport

Rennes : « Il fera référence »… Un gros skate-park et un bowl bientôt aménagés

L’endroit est désert. En ce froid mardi de février, les habitués du skate-park de la Poterie ont cours ou sont au travail. Mais ne croyez pas que l’endroit est toujours comme ça. Quand le temps le permet, les modules sont souvent pris d’assaut par les nombreux amateurs de skateboard, de roller, de trottinette ou de BMX que compte Rennes. Alors certes, la capitale bretonne n’est pas la reine de la glisse urbaine. Souffrant de la comparaison avec sa voisine nantaise et son vaste Hangar, Rennes va rattraper un peu son retard en réaménageant totalement son plus grand skate-park pour en bâtir un encore plus grand.

Lundi soir, le conseil municipal a acté un investissement de plus de 600.000 euros pour se doter d’un véritable lieu de glisse qui s’étalera sur plus de 2.000 m², doublant la surface actuelle. En 2025, ce sont d’abord les modules existants qui seront repensés et remis au goût du jour. « La fréquentation est très forte mais avec une grande variété de pratiques. Nous devons avoir une offre large pour nous adresser aux débutants comme aux confirmés », explique l’adjoint aux sports Frédéric Bourcier.

Le skate-park de la Poterie est très fréquenté des amateurs de skate, de roller, de trottinette et de BMX.
Le skate-park de la Poterie est très fréquenté des amateurs de skate, de roller, de trottinette et de BMX. - M. Bertrand/Hans Lucas/AFP

En 2026, le skate-park accueillera un vaste bowl qui devrait être capable d’héberger des compétitions nationales. « C’est un spot de glisse qui fera référence », assure l’adjoint aux sports de la ville de Rennes Frédéric Bourcier.

Un site jugé « dangereux »

En 2022, le skate-park de la Poterie avait été subitement fermé par la municipalité, qui évoquait « des raisons de sécurité ». En cause ? Le rapport d’un bureau d’études qui évoquait explicitement un site « dangereux » malgré des dizaines de milliers d’euros dépensés en frais de maintenance.

Privés de leur terrain de jeu préféré, les habitués du skate-park avaient crié au scandale. Pour éviter les mêmes déconvenues, la municipalité a cette fois choisi d’opter pour des modules en béton, plus résistants dans le temps.