Real Madrid – OM : Roberto De Zerbi qualifie le penalty de « honteux »
Roberto De Zerbi a exprimé sa frustration après la défaite de l’Olympique de Marseille contre le Real Madrid (2-1) due à un penalty accordé à la 80e minute. Medhi Benatia, directeur du football marseillais, a également critiqué la décision arbitrale, la qualifiant de « très sévère ».
Roberto De Zerbi a quitté le Santiago Bernabeu avec une grande frustration mardi soir. L’Olympique de Marseille a tenu bon tout au long du match, soutenu par une performance exceptionnelle de Geronimo Rulli, mais a finalement été battu (2-1) suite à un penalty contestable accordé aux Madrilènes à la 80e minute, transformé par Kylian Mbappé. Le coach italien a choisi un autre terme que contestable pour qualifier cette décision.
« Ce n’est pas un penalty, jamais », a-t-il déclaré. « C’est un penalty honteux. Le deuxième, celui sifflé contre Facundo Medina. Il n’y est pas. Je l’aurais dit aussi s’il avait été sifflé pour nous. Pour moi, ça n’est pas un penalty, jamais. Ni au Bernabeu, ni au Vélodrome, ni à la Real Sociedad, nulle part. Et je n’ai aucune arrière-pensée, je ne veux pas faire de polémique. Je dis juste qu’il n’y avait pas penalty. Point. »
Comme l’a expliqué un ancien arbitre international, Alfonso Pérez Burrull, sur Radio Marca, le fait que le défenseur argentin ait touché le ballon de la main en taclant ne devrait pas avoir été sanctionné. « C’est un geste naturel d’un joueur qui tombe, la main ne va pas au ballon », a-t-il ajouté. D’autres partagent cet avis.
Medhi Benatia, directeur du football marseillais, a également exprimé sa déception. « Subir un penalty comme ça, c’est un peu dur. Je ne vais pas dire que c’est un penalty imaginaire parce qu’on voit qu’il y a un contact de la main. Mais le joueur tacle, il joue le ballon et en étant par terre, le ballon lui touche un peu la main. Ça me semble très sévère », a souligné l’ancien défenseur.
De manière générale, les Marseillais n’ont pas apprécié l’arbitrage de l’arbitre bosnien Irfan Peljto, même lorsque les décisions lui étaient favorables. Par exemple, le carton rouge infligé à Dani Carvajal pour un léger coup de tête sur Rulli a également été perçu comme trop sévère. De Zerbi a commenté : « Dans ce genre de situation, de tête contre tête, moi je ne mettrais pas rouge. Ça n’est pas violent. Mais c’est la règle. Pour le Real, pour nous, pour tout le monde. »

