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PSG – Manchester City : « oui, c’est un match particulier », admet Luis Enrique

Un match de gala… et de la peur à la fois. Cet affrontement entre le PSG et Manchester City mercredi, pour la 7e et avant-dernière journée de la première phase de la Ligue des champions, est un rendez-vous majeur dans la saison des deux équipes. Respectivement 25e et 22e de cette poule unique, Parisiens et Mancuniens sont encore loin d’être sûrs de disputer les barrages, alors qu’on les imaginait plus se qualifier assez tranquillement parmi les huit premiers au début de la saison.

Enfin au niveau face à un gros ?

Mais l’éternel outsider français comme le champion d’Europe 2023 ont connu de sérieux accrocs, et désormais c’est sauve-qui-peut pour éviter la catastrophe industrielle. De là à dire que c’est le match le plus important de la saison ? « J’espère que le match le plus important ne sera pas celui-là, mais plus tard, à un autre niveau et pour jouer un titre », a répondu Luis Enrique en conférence de presse, ce mardi. Avant de reconnaître, tout de même, la portée cruciale de cette rencontre :

« Mais oui, c’est un match particulier : personne ne pouvait prédire qu’avec ce nouveau format, Manchester City et le PSG allaient avoir ce nombre de points. Aujourd’hui, on ne sait toujours pas de combien de points on aura besoin pour se qualifier. Mais on le saura peut-être après ce match. » »

Il faudrait un sacré concours de circonstances pour que Paris soit éliminé dès mercredi soir en cas de défaite, mais l’urgence est là. Et après avoir perdu très logiquement face à Arsenal et au Bayern Munich, les Parisiens doivent également montrer qu’ils sont en progrès et qu’ils peuvent concurrencer les grosses écuries européennes. A l’évocation de ces matchs, Luis Enrique amène comme d’habitude le débat sur un autre terrain.

« Nous aurions dû gagner deux matchs de plus, contre le PSV Eindhoven (1-1) et l’Atlético de Madrid (1-2). On devrait avoir cinq points de plus ce matin. Il faut accepter qu’on n’ait pas eu le niveau d’efficacité qu’il fallait, dit l’entraîneur parisien. Mais je vais transformer ce constat en positif : je pense, comme l’an passé dans ce que vous appeliez le groupe de la mort, qu’on va s’en sortir après avoir dû lutter jusqu’au bout pour nous qualifier. Ce que je vois dans mon équipe me donne un grand optimisme, une grande confiance. »

Cette rencontre face à City promet en tout cas une belle bataille pour la possession du ballon, entre deux entraîneurs aux idées similaires. Imprégnés de la culture barcelonaise, Luis Enrique et Pep Guardiola ont développé les mêmes préceptes, avec plus de réussite pour l’instant pour le second. « C’est lui qui a porté le 4-3-3 du Barça à la perfection, qui en a fait le modèle le plus parfait. C’est un entraîneur unique, qui a innové, conçoit sans problème le premier. J’ai la chance d’être son ami, d’avoir été son coéquipier. Il a changé le jeu en Angleterre et ouvert la porte à beaucoup d’entraîneurs qui sont venus après lui. »

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L’ancien coach de la Roma et de la sélection espagnole évoque une « grande joie » à l’idée de recroiser son ami. Ce dernier, après une période très délicate en novembre et décembre (une seule victoire en 12 matchs), est parvenu à réenclencher la marche avant pile au bon moment. Enfin, ça dépend de quel point de vue.