PSG : Luis Enrique répète que Paris est « meilleur que la saison dernière », mais cette fois on peut le croire
Peu à peu, le PSG commence à ressembler à ce que cherche exactement Luis Enrique. Il n’y a qu’à écouter ce que disait Eric Roy le week-end dernier après la victoire parisienne sur la pelouse de Brest (2-5) :
« Cette équipe est bien meilleure collectivement que ses devancières. À l’inverse de ce qu’on a connu contre le Real Madrid, où on a pu poser notre jeu, jouer un peu… Dans cette équipe du PSG, tout le monde court, tout le monde attaque et tout le monde défend. Habituellement, quand on a moins le ballon, on court beaucoup plus que l’adversaire, mais là, ils ont couru plus que nous en ayant plus le ballon. »
Mode machine
De la possession et de l’intensité en même temps, rien ne peut faire plus plaisir à l’entraîneur espagnol. C’est ce qu’il entend mettre en place depuis son arrivée à l’été 2023, et après de nombreux mois de rodage, parfois au prix de naufrages, il est en train d’arriver à ses fins.
Cette saison particulièrement, avec des responsabilités offensives davantage partagées du fait du départ de Kylian Mbappé, l’équipe parisienne monte clairement en puissance. Elle reste sur 16 buts inscrits lors de ses cinq dernières rencontres, dont neuf lors des deux dernières journées de Ligue des champions.
« J’ai été très courageux la saison dernière de dire que l’équipe serait meilleure cette saison. Je continue de penser que nous sommes meilleurs en attaque et en défense. Les chiffres le disent, a appuyé Luis Enrique ce jeudi en conf de presse. Les joueurs ont pris ça comme un défi (de remplacer Mbappé), elle répond très positivement. On demeure spectaculaire. J’avais dit qu’il fallait quatre joueurs à 12 buts et il y en a déjà un qui a dépassé ce score. On pousse les autres joueurs à l’imiter et à s’améliorer. »
Si les Parisiens déroulent leur force collective depuis quelques semaines maintenant, ils sont en effet portés en bout de chaîne par l’efficacité insolente d’Ousmane Dembélé, auteur de 11 buts en six matchs depuis début janvier. « Avec lui, l’idée est de ne mettre aucune limite. On veut qu’il continue à être important, déterminant, se transformer en leader, faire des passes décisives, mettre des buts. Il peut devenir l’un des leaders de l’équipe », a estimé l’ancien coach du Barça.
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Charge à Barcola, Doué, Ramos et au dernier arrivé Kvaratskhelia de monter dans le train. « Dans une saison, il y a des hauts et des bas. Nous sommes dans une dynamique positive, on essaie de faire durer la période actuelle mais il reste beaucoup de matchs et de mois de compétition », a rappelé Luis Enrique.