Sport

PSG-Liverpool : C’est sérieux ce but refusé à Kvaratskhelia ? Donnez-nous la loi Wenger, et vite

Au Parc des Princes,

Comme disait un célèbre philosophe (et fin gourmet) de l’époque romaine, « on en a gros ». Oui, on en a vraiment marre de ces buts refusés pour des bouts de chaussures ou de bras qui dépassent d’une ligne créée par ordinateur et interprétée de façon binaire en dépit du bon sens. Cela fait un moment que le ras-le-bol se fait sentir et l’ouverture du score refusée à Khvicha Kvaratskhelia mercredi soir lors de ce 8e de finale aller de la Ligue des champions entre le PSG et Liverpool nous a encore donné envie d’éteindre l’ordi et de nous barrer.

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Comme si le fait que le talon et l’arrière du mollet du Géorgien soient deux centimètres devant le pied d’Andrew Robertson au moment de la passe de Vitinha lui avait donné le moindre avantage pour ensuite contrôler, se retourner, et envoyer une frappe du gauche magnifique dans le petit filet opposé. Quand on voit l’action, même au ralenti, ça n’a aucun sens de siffler.

Ah oui là l'avantage pour l'attaquant est assez net...
Ah oui là l’avantage pour l’attaquant est assez net… - Capture d’écran

Mais voilà, la vidéo est là désormais et on ne peut pas faire semblant de ne pas voir ce qu’elle nous montre. Alors que peut-on faire ? Par exemple prier très fort pour que l’instance régissant les règles du foot, la vénérable International Football Association Board (IFAB), et la Fifa aient avancé sur le dossier lors de la réunion qui s’est déroulée la semaine passée à Glasgow. Car si peu de choses ont filtré depuis, on sait que les deux instances devaient discuter de quelques aménagements dans le règlement, dont une nouvelle approche concernant le hors-jeu : ce qu’on appelle « la loi Wenger ».

Adoptée l’été prochain ?

L’ancien coach d’Arsenal, qui porte cette idée depuis quelques années maintenant, propose que l’on ne signale une position de hors-jeu que lorsque le corps entier du joueur qui attaque le but dépasse celui du dernier défenseur adverse. L’objectif est clair : qu’on arrête d’annuler des buts parce qu’un attaquant fait du 44 plutôt que du 43. Ou, dit avec la légendaire bienséance de tonton Arsène, « favoriser le spectacle et à augmenter le nombre de buts inscrits lors de chaque match ».

L’idée est louable, ce n’est pas nous qui allons dire le contraire. Certains acteurs du jeu sont pour, d’autres contre. Parmi les arguments des réfractaires, le risque que les défenses s’adaptent en évoluant plus bas et donc en fermant plus le jeu, ou le fait que ça n’empêchera pas les discussions et le sentiment d’injustice. Certes, ce n’est peut-être pas la solution idéale, mais ça en est une au moins, et tout vaut mieux que la situation actuelle et ces hors-jeu à vous dégoûter du foot.

TOUS NOS ARTICLES PSG

Depuis la fin de l’année 2023, cette potentielle nouvelle règle est à l’essai dans plusieurs tournois de jeunes, notamment en Suède et en Italie. Si elle devait être adoptée, elle pourrait être mise en œuvre à partir de l’été prochain. Gianni, si tu nous écoutes, on préférerait que la Fifa planche sérieusement là-dessus plutôt que sur la transformation de la finale de la finale de la Coupe du monde 2026 en sous Super Bowl.