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PSG-Inter Milan : Paris est « un plaisir à regarder, mais pas samedi », prévient Benjamin Pavard

Battre le PSG en finale de Ligue des champions, Benjamin Pavard connaît. C’était en 2020, avec le Bayern Munich. Il était certes blessé, mais avait tenu à être dans le groupe et avait participé aux célébrations après la victoire du club bavarois. Un souvenir encore vivace dans l’esprit du défenseur français, qui s’est confié à L’Equipe ce mercredi, à trois jours du grand rendez-vous entre son équipe de l’Inter Milan et Paris.

« Même avec ce contexte (le Covid, sa blessure), les émotions ont été extraordinaires. C’était un peu bizarre mais à la fin, tu te dis quand même qu’il n’y a rien de mieux, en club, que de gagner la Ligue des champions, rappelle-t-il. J’étais déchaîné sur le banc, parce que je ne jouais pas et que j’essayais d’apporter un petit truc. Je voulais me faire entendre, montrer aux mecs qu’on était là pour eux. »

Pour cette nouvelle finale, le champion du monde 2018 s’attend à un match très compliqué. Cette équipe de Paris l’impressionne, notamment son coach Luis Enrique. « C’est vraiment une grande équipe qui le montre depuis plusieurs années. Mais je trouve que le PSG est encore plus constant cette saison. Ce groupe est très homogène, avec un super coach, l’un des meilleurs du monde pour moi. »

Pavard va même jusqu’à dire que ce PSG, mené par le technicien espagnol, est « un plaisir à regarder ». « Mais on ne la regardera pas samedi, ajoute-t-il comme une évidence. Il va y avoir des moments où on va souffrir mais je ne me fais pas de soucis, on a des joueurs d’expériences qui ont l’habitude de ces moments. »

Toute l’actu du PSG avant la finale

Le Français croit en tout cas en son destin, lui qui va affronter un club de son pays, dans la ville où il a évolué pendant quatre saisons (2019-2023). Il croit aussi en son équipe de l’Inter. « On n’est pas une équipe de stars, on sait tout faire ensemble, on sait souffrir ensemble, il n’y a pas un joueur plus haut que l’autre », assure-t-il. Des Italiens revanchards, aussi, puisque beaucoup étaient déjà là lors de la défaite en finale contre Manchester City il y a deux ans. Pas deux fois… Mais le PSG se dit exactement la même chose.