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Pro D2 : Hans Nkinsi condamné à un an de prison ferme pour violences conjugales, terrible série à Béziers

Le club de l’AS Béziers Hérault Rugby (ASBH) se serait bien passé de davantage apparaître dans la rubrique judiciaire que pour son actuelle place de troisième en Pro D2. Jugé en récidive pour violences conjugales, son deuxième ligne Hans Nkinsi a ainsi été condamné au total à un an de prison ferme lundi, avec la révocation d’une partie du sursis de sa précédente condamnation.

Pour cette nouvelle affaire de violences conjugales, le joueur de 32 ans originaire de la République démocratique du Congo a été condamné à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis probatoire de deux ans, par le tribunal correctionnel de Béziers (Hérault).

Le Néo-Zélandais Tupuola condamné il y a un mois

Mais l’ancien Grenoblois avait déjà été condamné en avril 2023 par le tribunal d’Aix-en-Provence, pour des faits similaires, à une peine de dix mois avec sursis assortie d’un sursis probatoire de cinq ans. Une partie de ce sursis (six mois) a été révoquée. Au total, Hans Nkinsi a donc été condamné à un an de prison ferme et renvoyé devant le juge d’application des peines pour un aménagement.

Le tribunal de Béziers est allé au-delà des réquisitions du ministère public, qui avait requis 14 mois de détention, dont 12 avec sursis et quatre mois de révocation de sa précédente peine. Le deuxième ligne également passé par Provence Rugby (de 2021 à 2023) est le deuxième joueur de l’ASBH condamné en quelques semaines pour violences conjugales, après le trois-quart centre néo-zélandais Taleta Tupuola, qui avait écopé d’une peine de 14 mois de prison avec sursis le 13 novembre.

Samuel Marques visé par une enquête de la LNR

Au lendemain de la condamnation de Taleta Tupuola, le club avait annoncé son intention de le réintégrer dans son effectif, considérant dans un communiqué que « la justice a été rendue ». Le Néo-Zélandais a depuis rejoué, le 6 décembre à Brive et le 13 décembre contre Montauban.

Par ailleurs, la Ligue nationale de rugby (LNR) a ouvert fin octobre une enquête visant le demi de mêlée portugais du club, Samuel Marques, pour son comportement à l’égard d’une hôtesse à laquelle il aurait jeté un verre au visage, alors qu’il était ivre, lors de la cérémonie de la Nuit du rugby le 23 septembre.

Notre dossier sur les violences conjugales

L’automne est donc particulièrement dense sur le plan extra-sportif pour l’AS Béziers Hérault, racheté par un fonds d’investissement irlandais et qui a longtemps dominé le rugby français dans les années 1970 et 1980, avec 11 titres de champion de France à la clé.