OM : « Je suis heureux d’être là, parce que j’adore les polémiques », riposte Roberto De Zerbi après une semaine agitée

L’OM pique sa crise ? Tant mieux pour Roberto De Zerbi, qui aime quand ça bouillonne autour de lui. « Aujourd’hui je suis très heureux d’être l’entraîneur de Marseille, parce que j’adore les polémiques », a lancé en français le coach de l’OM, ce vendredi en conférence de presse. « Ce qui s’est passé cette semaine, ce sont des choses normales qui se passent dans toutes les équipes », a-t-il ajouté.

Dans son édition du jour, le journal L’Equipe faisait état d’un clash d’envergure entre lui et ses joueurs en début de semaine, au lendemain de la piteuse défaite concédée à Reims (3-1). L’Italien n’a pas confirmé mais il a nié tout regret par rapport à ce qu’il s’est passé. « Quand je fais une erreur, je demande pardon. Cette fois, je n’ai pas à demander pardon parce que j’ai fait tout en bonne foi, tout pour tenter de susciter une réaction chez les joueurs », a-t-il argumenté.

« Je passe pour un criminel, mais je n’en suis pas un »

Loquace, il a été plus loin encore dans le récit de cette semaine agitée : « Je n’ai pas peur d’être mal compris ou trahi. Je savais que ça sortirait dans les journaux et je sais même probablement quelles sont vos sources. Je passe pour un criminel, mais je n’en suis pas un. Il y a des parties qui ne sont pas vraies », a-t-il assuré.

L’ancien technicien de Sassuolo et de Brighton a ensuite rappelé son engagement total dans sa mission, expliquant qu’il attendait la même chose de la part de ses joueurs. Ce qu’il n’a donc pas perçu lors des dernières semaines, comprend-on en creux.

Maupay réfute la menace des joueurs de ne pas s’entraîner

« Nous avons fait sept bons mois jusqu’à obtenir sept ou huit points d’avance. Mais lors des cinq derniers matchs, nous avons subi quatre défaites, a-t-il dit. Je donnerais ma vie pour mon travail. Mon travail m’a tout fait perdre. Il m’a beaucoup donné, mais il m’a tout fait perdre. Et donc, pour cette heure et demie sur le terrain, pendant l’entraînement, pendant le match, je suis prêt à tout. Et je voudrais que tout le monde fasse de même. »

Egalement présent en conférence de presse, l’attaquant Neal Maupay a lui réfuté l’idée selon laquelle les joueurs auraient menacé de ne pas s’entraîner. « Il n’en a jamais été question, a dit l’ancien Niçois. On a mis les choses au clair. Je suis sûr que ça va nous servir. Des choses ont été dites, mais il n’a jamais été question de ne pas s’entraîner. Ce n’est pas à sept matchs de la fin que je ne vais pas m’entraîner. Cela serait débile de ma part. »

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Troisième du classement, Marseille (49 points) joue sur les sept derniers matchs de la saison sa place en Ligue des Champions. La deuxième place est à portée, bien sûr, mais le risque de dégringolade existe. L’OL, actuel 7e, ne se trouve que quatre points derrière. Le sprint final s’annonce tendu jusqu’au bout.