OGC Nice : « Désabusé ? Jamais de la vie » – Le commentateur va bien

L’OGC Nice a subi sa neuvième défaite consécutive sur le terrain du RC Lens avec un score de 2-0. Constantin Djivas, commentateur des matchs du club depuis cinq saisons, a déclaré au journal L’Equipe qu’il ne se sent pas « désabusé » et qu’il reçoit beaucoup de messages de soutien.

Dimanche soir, après la nouvelle défaite de l’OGC Nice – la neuvième consécutive – sur le terrain du RC Lens (2-0), nous avons tous eu envie de prendre des nouvelles de Constantin Djivas, le commentateur des matchs du club azuréen. Ces dernières semaines, il est devenu une sorte d’idole sur les réseaux sociaux grâce à ses répliques passionnées. À Bollaert, son expression « centre de Matthieu Udol, tête d’Odsonne Edouard » répétée dix fois est devenue culte, au point d’être reprise par les joueurs lensois eux-mêmes.

Bien qu’il ressente parfois du désarroi à l’antenne, ce commentateur des médias du Gym depuis cinq saisons ne considère pas chaque rencontre comme un calvaire. Au contraire, Constantin Djivas a confié au journal L’Equipe, lors d’un entretien en début de semaine, qu’il vit une expérience exceptionnelle.

Pas de consignes du club

« Désabusé ? Jamais de la vie ! Je reçois beaucoup de messages du genre « courage, ça doit être dur de faire ce métier… » Mais courage de quoi ? C’est exceptionnel, c’est le métier de ma vie, je suis un supporter du Gym et je commente les matchs du Gym », affirme-t-il.

Ancien joueur en D2 suisse, le trentenaire a une affection particulière pour les Niçois, quels que soient les résultats. Il assure qu’il ne sera jamais dans la méchanceté gratuite. « Chaque fois que je commente, j’essaie de donner tout ce que j’ai. Parfois, tu as des réactions un peu épidermiques, mais c’est moi, je parle avec mon cœur, dit-il. Et en partant toujours d’un bon sentiment. Je ne suis jamais dans la colère, dans le clash. »

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Pour ceux qui se poseraient la question, le club ne lui donne aucune consigne particulière malgré les résultats actuels. « Il me dit de continuer à être libre. De continuer à être moi-même, comme je le fais quand je suis au stade ou au café avec les copains. Franchement, c’est génial. » Il a hâte de se retrouver ce week-end pour le 32e de finale de Coupe de France contre Saint-Etienne, avant une pause qui lui fera probablement du bien. Quand même.