Nantes : Un parc d’accrobranche a ouvert en pleine ville
On peut s’y rendre en voiture, mais aussi en bus, en vélo, et même à pieds. Depuis ce week-end, à Nantes, un parc d’accrobranche a ouvert ses portes en pleine ville, et plus précisément dans le parc du Crapa, un espace vert bien connu des familles et des habitants de l’île de Nantes (notamment pour ses barbecues collectifs). Un surprenant emplacement pour une activité qui se pratique d’habitude en forêt. « Les parcours sont un peu plus concentrés que dans un bois, mais sinon, l’expérience est la même, assure Lucie Marton, la responsable du parc Accrocamp, qui a déjà ouvert une dizaine de sites en France. En étant en ville, l’avantage est qu’on la rend accessible au plus grand nombre. »
Ce mardi matin, plusieurs groupes s’équipent de baudriers avant de se frotter aux six parcours, classés du vert au rouge en fonction du niveau de difficulté. Les enfants, à partir d’1m10, franchissent passerelles et ponts de singe, tandis que les plus grands enchaînent les longues tyroliennes à 15 mètres de haut, jusqu’à la redoutée « liane de Tarzan ». Une expérience réservée aux plus téméraires, qui offrirait une sensation de saut dans le vide avant un atterrissage dans une échelle en corde. « Moi, je m’arrête là, continuez sans moi, lance une animatrice de centre de loisirs, un peu stressée après seulement 20 minutes dans les arbres. Pardon… mais j’ai trop peur ! »
« En plein air et pas trop loin »
Si certains flirtent avec leurs limites, et que d’autres les dépassent en riant, tous semblent apprécier cette nouvelle offre de loisirs en milieu urbain, qui n’aurait pas encore d’équivalent dans d’autres villes de même taille. Et ils sont déjà nombreux : une centaine de personnes aurait déjà été comptabilisée chaque jour depuis l’ouverture. « On cherchait une sortie en plein air et pas trop loin, donc c’est vraiment parfait », se réjouissent Marie et son conjoint, venus en famille. « C’est très original mais on leur a dit de bien en profiter, commente un couple de grands-parents, qui a offert deux billets à leurs petits enfants. À 55 euros pour deux, même si c’est pour trois heures, on ne va pas pouvoir les y emmener tous les jours ! »
La mairie, qui a noué avec la société Accrocamp une convention d’occupation, assure avoir veillé à une accessibilité en matière de tarifs (une réduction de 50 % sera d’ailleurs proposée les mercredi, samedi et dimanche avant midi, à partir de la rentrée), ainsi qu’à ce que l’emprise au sol soit la plus réduite possible, pour laisser un large accès aux promeneurs dont certains craignaient une « privatisation » de l’espace. Plus généralement, il s’agit pour la ville d’enclencher le réaménagement du parc du Crapa, qui doit continuer sa transformation l’an prochain. Accrocamp, ouvert de février à novembre, accueillera aussi des scolaires.
