Sport

Monaco – Nantes : « On passe pour des pipes », les Canaris démoralisés après en avoir pris sept

Le FC Nantes a vécu à Louis II le genre de soirée apocalyptique que tout supporter aimerait éviter de vivre ne serait-ce qu’une fois dans la vie. L’histoire avait pourtant bien commencé pour le FC Nantes avec l’ouverture du score de Matthis Albine. Les fondations ont vite été fragilisées par l’expulsion de Nicolas Cozza à la 8e minute, mais elles ont tenu bon pendant une mi-temps ou presque, jusqu’à l’égalisation de Monaco avant la pause. Puis plus rien. Le naufrage, le chaos et un réveil douloureux avec sept pions dans la valise. Perdre 7-1, même contre l’AS Monaco, ça fait mal. Et tâche quand soigner sa différence de but devrait être une priorité dans la course au maintien.

Dans leur malheur, les joueurs nantais ont eu la décence de se confronter à leurs supporters présents sur le rocher, et d’éprouver une forme d’embarras. « Les supporters ne sont pas contents, c’est normal, soufflait Nicolas Pallois devant la presse après la rencontre. Nous, sur le terrain, on a pris une gifle, on passe pour des pipes ! Le match a été très long ! On est passé à travers. »

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Antoine Kombouaré touché mais revanchard

« C’est tout le monde soir qui a failli, a déclaré de son côté Pedro Chirivella. On est très bien dans le match, puis on prend deux buts largement évitables, qui nous font mal. À la mi-temps, on se dit de rester costaud, de ne pas prendre ce troisième but, et il arrive après seulement trois minutes. C’est une honte, ce soir. »

Sentiment partagé par l’entraîneur Antoine Kombouaré, blessé dans sa chair d’avoir hérité du record maudit de la plus grosse défaite de l’histoire du club. « Cela me touche et me fait mal. Mais ce qui est important c’est comment je vais réagir dès mardi matin. L’important est de corriger et réparer, voir comment on reste soudé et on se remet au travail. »