MMA : Elle visait la première ceinture française de l’histoire en UFC, Manon Fiorot tombe de haut
Elle y croyait pourtant très fort, face à une légende de sa catégorie sur la pente descendante. Manon Fiorot a échoué à devenir la première Française de l’histoire championne UFC, battue logiquement par la championne kirghize Valentina Shevchenko à Montréal.
Pour sa première tentative, la Niçoise de 35 ans n’a pas réussi à s’emparer de la ceinture des poids mouches face à celle qui domine la catégorie de longue date, après décision unanime des arbitres au vu des cinq rounds.
Les Français toujours « fanny »
La Française s’était pourtant montrée confiante avant ce combat qu’elle attendait depuis des années. Elle rêvait d’entrer dans l’histoire du MMA français en remportant cette ceinture qui échappe toujours aux combattants français après les deux échecs de Ciryl Gane chez les poids lourds.
Mais dès le premier round très disputé, Manon Fiorot a été touchée au nez qui a ensuite abondamment saigné. Dans le deuxième et troisième rounds, les deux combattantes se sont livrées à de nombreux corps à corps, Manon Fiorot cherchant à plusieurs reprises à faire chuter son adversaire au sol, en vain.
Mais dans un centre Bell plutôt acquis à la cause de la combattante kirghize, sur la fin du quatrième round, un crochet du droit a touché la Française, la faisant chuter. Son adversaire a alors eu le temps de lui assener plusieurs coups au sol avant que la cloche ne sonne.
Surnommée « The Beast », Fiorot estimait que son adversaire n’était plus « la Valentina qui finissait ses combats rapidement et qui dominait cette catégorie. » Pourtant, son adversaire aura eu le dernier mot pour ce premier affrontement.
Championne du monde amateur en 2017, seulement deux ans après ses débuts dans la discipline, Manon Fiorot s’est ensuite hissée jusqu’au titre de championne dans plusieurs ligues professionnelles avant d’intégrer l’UFC en 2021. Dans l’organisation américaine, son parcours immaculé lui a valu rapidement d’entrer dans le cercle des challengers. Une chance qu’elle n’a pas su saisir à Montréal.
