Ligue 1 – 9e journée : CSS ne doit plus tâtonner !
Les Sfaxiens ont besoin d’une victoire aux dépens de la JSK pour sortir de la trappe. Mohamed Kouki, après plus de trois mois à la tête de l’équipe, n’a pas réussi à redonner de la couleur au CSS avec un style de jeu offensif et spectaculaire ni à domicile ni loin des bases.
Hichem Baccar et le CSS face à un défi crucial
Les Sfaxiens, dans une situation délicate et en manque de résultats, ont un besoin urgent de remporter une victoire contre la JSK pour sortir de leurs difficultés.
Les matchs s’enchaînent et se ressemblent pour l’entraîneur Mohamed Kouki et son équipe. Les résultats restent décevants, tout comme les performances sur le terrain. Le dernier match nul face à l’USM, qui est devenue la bête noire du CSS avec aucune défaite en 11 rencontres, a confirmé que les améliorations évoquées par le technicien sfaxien après chaque match raté ne sont pas visibles aux yeux des supporters des « Noir et Blanc », de plus en plus mécontents.
Initialement séduits, Mahdi Frikha et Tarek Salem doutent désormais de plus en plus de la capacité de Mohamed Kouki à préserver le capital confiance qu’ils lui ont accordé et estiment qu’il devient de plus en plus incompatible avec le profil recherché.
Après plus de trois mois, l’entraîneur, qui n’a pas hésité à affirmer que son objectif est de faire retrouver au géant sfaxien son ADN et sa place sur le podium, a échoué à redonner du dynamisme au CSS, tant à domicile qu’en déplacement, avec un jeu offensif et spectaculaire. Les deux derniers 0-0 contre le Carrelage de Gabès et les Bleus de Monastir illustrent bien les lacunes du football proposé.
Jusqu’à quand les responsables du CSS accorderont-ils chance après chance à un entraîneur qui peine à composer efficacement avec son effectif et qui tâtonne dans sa quête d’une équipe stable, cohérente et avec des idées de jeu ? En tout cas, le match à Kairouan aujourd’hui semble être une véritable dernière chance pour Mohamed Kouki, conscient que son avenir dépend d’un succès cet après-midi qui pourrait tout changer.
Stabiliser l’ossature
Cela fait huit matchs que Mohamed Kouki essaie de varier ses choix et ses plans de jeu. Parfois au cours des matchs, comme contre l’USM où il a remplacé Mohamed Amine Ben Ali par Hicham Baccar en position axiale, tout en déplaçant Ali Mâaloul en arrière latéral.
Cette modification a perturbé les repères et a désorganisé le dispositif en place au lieu de l’améliorer. De plus, alors qu’il aurait dû intensifier le pressing sur le camp adverse avec plus d’audace sur le plan offensif, il a choisi d’être prudent en opérant des changements poste par poste (remplaçant le numéro 9 Omar Ben Ali par Emmanuel Ogbole, un milieu défensif Firas Sekkouhi en lieu et place de Mohamed Trabelsi, et Nour Karoui à la place de Willy Onana).
Ces choix n’ont pas permis de créer plus d’occasions ou de marquer des buts. Si Mohamed Kouki veut décrocher les trois points indispensables face à la JSK aujourd’hui, il devra faire preuve de plus d’audace tant dans ses choix de départ que dans ses changements pendant le match pour garantir un succès qui sera une véritable bouffée d’oxygène pour lui et son équipe.

