Les Croates restent méfiants : “Les Belges ne sont pas devenus mauvais d’un coup et Martinez sait comment nous battre”

Si les Diables veulent retrouver un peu de confiance, on ne peut que leur conseiller de réécouter les conférences de presse de Zlatko Dalic, le sélectionneur croate, et du médian Mateo Kovacic. Tous deux n’ont pas tari d’éloges sur les Diables, à la veille de l’important Croatie – Belgique qui se tiendra au stade Ahmad Bin Ali (16 h).
”La Belgique est une des meilleures équipes du monde, la deuxième au classement Fifa, après avoir été première durant des années. Nous, on est seulement douzièmes. C’est un adversaire qui a sous-performé lors de ses deux premiers matchs mais qui veut absolument atteindre les huitièmes de finale. Il n’y aura pas de deuxième chance. On ne va pas calculer contre eux car ce serait jouer avec le feu”, explique Zlatko Dalic, visiblement admiratif de Roberto Martinez. “C’est une belle personne et un bon coach. Et il sait comment nous battre puisqu’il l’a déjà fait.” La dernière fois, c’était en amical, le 6 juin 2021 (1-0). Et, plus globalement, la Belgique n’a plus été battue par la Croatie depuis le 3 mars 2010 (0-1). Il y a douze ans. C’était les prémices de notre génération dorée.
L’attention (et la tension) médiatique qui a entouré les Diables rouges ces derniers jours ne semble pas non plus perturber notre futur adversaire. “Je ne sais pas ce qu’il se passe dans leur équipe et je ne m’en préoccupe pas. Cela n’a pas d’importance. Je sais juste que c’est une bonne équipe, qui n’est pas devenue mauvaise du jour au lendemain. La Belgique possède toujours de grands joueurs”, assure le coach croate.
Parmi eux, il y a évidemment Romelu Lukaku et Kevin De Bruyne. Qui cristallisent les attentions. “J’ai joué avec Lukaku à Chelsea et c’est un très bon joueur, très difficile à affronter, quand il est au meilleur de sa forme”, explique Brozovic. “J’ai également affronté à de nombreuses reprises Kevin De Bruyne, qui est une énorme menace en Premier League depuis de nombreuses années. Même s’il est un peu moins bien depuis le début du tournoi, il peut être décisif à tout moment et il va falloir être très concentré pour jouer face à lui.”
Autre élément important : avec Lukaku, dont le retour fait peur aux Croates, Dalic est conscient que le style de la Belgique va changer. “Cela modifie l’animation de l’équipe car il pourra jouer en pivot, avec Eden Hazard très proche de lui. Il va rendre le match difficile car il est fort dans les airs et dans les duels. Il faudra répondre à ce combat et le bloquer. Il n’a pas joué depuis plusieurs mois mais cela reste un très bon joueur. Contre qui on va devoir se battre.”