Le CSS termine l’aller à la quatrième place : avenir en chantant
Le CSS termine la phase aller à la quatrième place après un début de saison poussif. Ali Maâloul a été engagé pour remplir un rôle-clé dans l’équipe, et son retour en pleine forme a changé le visage du CSS.
Après un début de saison difficile et une gestion problématique de l’effectif, le CSS achève la phase aller à la quatrième place. Cela s’annonce prometteur.
La Presse — Comme prévu, les joueurs de Sfax ont montré leur détermination et ont fait preuve d’un grand engagement pour revenir de Sousse avec les trois points de la victoire. Il s’agit de leur troisième succès consécutif après les deux victoires contre l’OB et l’ASM. La mission a été réussie après un match qui n’a pas été parfait, mais a révélé que les coéquipiers de Dahmen ont acquis une certaine maturité tactique, avec un football réaliste et payant, même s’il n’était pas très spectaculaire.
Il a fallu du temps à l’entraîneur Mohamed Kouki pour faire comprendre aux supporters des «Noir et Blanc» que le beau jeu ne garantit pas toujours le succès. La priorité était de développer la cohésion d’un groupe compact, discipliné et mentalement fort pour obtenir de bonnes performances. Après 15 journées marquées par des hauts et des bas, avec des résultats tantôt positifs, tantôt décevants, Mohamed Kouki peut se féliciter d’avoir stabilisé ses choix et d’avoir enfin constitué une équipe qui ne séduit pas particulièrement, mais qui sait gagner.
Ali Maâloul : le problème de leader résolu
Pour que le plan de jeu proposé par l’encadrement fonctionne correctement, il fallait un leader incontesté, jouissant d’une autorité sur le terrain et du respect de l’ensemble du groupe. Ali Maâloul a été recruté pour jouer ce rôle-clé au sein de l’équipe.
Depuis qu’il a retrouvé toute sa forme et s’est imposé comme un élément essentiel, l’identité du CSS a évolué. Malgré son poste d’arrière gauche, Ali Maâloul oriente, dirige et contrôle un jeu dont il est devenu le moteur. Ses accélérations fréquentes et ses incursions constantes sur le flanc, ses passes décisives pour les attaquants bien placés, ainsi que ses centres précis lors des phases de jeu dynamique et sur coups de pied arrêtés, font de lui un joueur décisif, inspirant confiance à ses coéquipiers.
Un exemple représentatif est l’attaquant Iyed Belwafi, qui a considérablement progressé depuis qu’Ali Maâloul a pris en charge les opérations offensives. Pour donner à Ali Maâloul la liberté nécessaire et en faire un joueur clé dans la partie de terrain, il fallait un solide dispositif défensif en arrière.
Avec Aymen Dahmen dans les buts et une défense à trois composée de Habchia, Mondeko et Baccar très solide, le système en 3-5-2 est optimal pour libérer les deux latéraux et les positionner haut, renforçant ainsi le milieu de terrain et augmentant les possibilités d’attaque. Effectivement, après l’ouverture du score sur penalty de Baccar avant la demi-heure, l’ESS n’a pas pu déceler de failles dans la défense sfaxienne pour revenir dans la partie.
Solide en défense, très efficace dans les transitions rapides et le jeu dans les espaces, le CSS doit désormais renforcer son effectif avec des finisseurs capables de conclure les offensives.
Emmanuel Ogbole et Onana n’ont pas encore prouvé qu’ils possédaient cette capacité.
Par conséquent, lever l’interdiction de recrutement est devenu une priorité, malgré son coût élevé, pour que le CSS retrouve sa place parmi les meilleurs.

