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Le CSS l’emporte largement à Kairouan : un tournant décisif

Une victoire contre la JSK a permis à Mohamed Kouki et son équipe de remporter un succès large et brillant, tout en gardant la cage inviolée de Dahmen lors des trois derniers matches. Omar Ben Ali a inscrit deux des trois buts lors de ce match et a été déterminant dans le réveil des Sfaxiens, qui ont grimpé à la 6e place.

Omar ben ali 07 10 2025

Une victoire précieuse qui a permis à Mohamed Kouki et sa bande de pousser un gros ouf de soulagement.

La Presse — Il était temps ! Alors qu’il était sur le point de faire ses valises suite à un flot de critiques, Mohamed Kouki a su tirer parti du match contre la JSK pour obtenir un succès large et brillant, clouant ainsi le bec à ses détracteurs.

Après une longue période de disette, les Sfaxiens ont retrouvé leur jeu spectaculaire, surtout en première mi-temps, en inscrivant trois buts tout en gardant la cage de Dahmen inviolée durant trois rencontres, un détail important.

Cette victoire découle d’un changement de stratégie, avec l’abandon du 3-5-2, peu fructueux, au profit d’un 4-4-2, impliquant un pressing plus élevé sur l’adversaire et une meilleure possession du ballon. Cette audace s’est révélée payante. Avec un soutien solide dans le périmètre de vérité adverse, Omar Ben Ali a fait éclore son talent jusqu’ici dissimulé, en offrant un penalty à Hichem Baccar et en marquant le deuxième but crucial, ainsi que le troisième but.

Sans surprise, Mohamed Kouki exprimait sa joie : «Nous avons retrouvé nos repères collectifs, notre réalisme et notre efficacité devant les buts», a-t-il précisé, ajoutant : «C’est ce qui nous a terriblement manqué, notamment lors de notre match contre l’ASG où nous avons créé de nombreuses occasions de but sans les concrétiser. Avec les trois buts marqués contre la JSK, c’est la fin du blocage».

Omar Ben Ali, le détonateur

Il est à noter que Mohamed Kouki a pris du temps avant d’abandonner son schéma de jeu de prédilection, le 3-5-2, et la défense à trois. Peut-être que l’absence de Kévin Mondeka a joué un rôle, mais parfois, chaque malheur peut être bon.

Une défense à deux, composée de Habchia et Baccar, s’impose peu à peu comme un axe central fiable. Avec le retour de Hamza Mathlouthi sur le côté droit, où Rayan Derbali et Mohamed Ali Mhadhebi se relaient sans s’imposer, et Ali Mâaloul retrouvant sa forme sur le flanc gauche, la défense s’annonce expérimentée.

Avec l’option de Hasamadou Ouédraogo en tant que sentinelle au milieu, deux créateurs (Trabelsi et Mutyaba), un joueur très mobile sur le côté (Iyed Belwafi) et deux attaquants (Ben Ali et Ogbole), Mohamed Kouki s’est donné les moyens de renforcer l’efficacité en phase offensive.

Omar Ben Ali, attaquant capable de se faufiler entre les lignes et dans les intervalles, et bon de la tête, a prouvé qu’il est une solution efficace derrière les défenses adverses. Ben Ali a été le détonateur du réveil des Sfaxiens au moment opportun. Le match contre la JSK a été le bon déclic, tant pour lui que pour toute l’équipe, permettant au CSS de grimper à la 6e place, trouvant ainsi les bons repères individuels et collectifs.