Lassâad Dridi débute sa mission au ST : ambitions à nourrir.

Lassâad Dridi a commencé son rôle de coach au Stade Tunisien après deux passages en 2013 et 2014. Actuellement, le ST se trouve à la seconde place du podium, à proximité des deux leaders, après une phase aller où l’équipe a montré une démonstration de force en remportant 4-0 face à l’ASG.

Bien que les ressources humaines actuelles soient adéquates pour réaliser les ambitions du Stade Tunisien, le nouvel entraîneur devra également élaborer et instaurer une philosophie de jeu cohérente avec cette quête de performance.

La Presse — La période dirigée par Lassâad Dridi a ainsi débuté au Stade Tunisien avec un coach qui revient à Le Bardo après deux précédents passages, en 2013 et l’année suivante. À 48 ans, en plus de la nécessité de restructurer le groupe, une étape incontournable en ce moment, la mission de Dridi vise un objectif précis : faire aussi bien, voire mieux que la saison précédente, c’est-à-dire obtenir une qualification pour une compétition continentale comme lors de l’exercice écoulé.

Dridi se doit donc de suivre les traces de Chokri Khatoui. L’ancien entraîneur de l’ESS, du CSS, du CA, de l’USM et du CAB possède l’expérience nécessaire pour gérer les ajustements, notamment en réorganisant un groupe qui en a besoin, surtout en attaque où le nombre de joueurs est suffisant, mais où il arrive que les joueurs se gênent entre eux, ce qui a entraîné une rotation parfois excessive sous Khatoui durant la première moitié de saison.

Dans les jours récents, le nouvel entraîneur des Bardolais a rassemblé son staff au complexe Hedi Ennaifer pour une première rencontre. Des relations ont été nouées avec un club où il a joué et ont laissé des souvenirs mémorables.

Lassâad Dridi n’est pas considéré comme une figure emblématique par les supporters du Stade Tunisien, mais il demeure dans les esprits comme un entraîneur appliqué, attentif et rigoureux.

Aujourd’hui, avec ce retour au Stade, Dridi ne commencera pas son parcours sur des bases modestes, car le ST a franchi un cap et semble posséder une ambition grandissante depuis plus de deux ans.

En effet, avec une situation actuelle de dauphin, à proximité des deux leaders, le succès est à portée de main, et il faudra maintenant se maintenir et défendre ce statut dès la reprise après la Coupe d’Afrique des Nations.

Il convient de souligner que tous les éléments sont présents pour progresser davantage, avec une première moitié de saison achevée à la deuxième place du classement, marquée par une performance impressionnante face à l’ASG (4-0), même si l’équipe a souffert auparavant à Ben Guerdane.

Une purge inévitable en attaque ?

Lassâad Dridi devra donc, dans un premier temps, identifier les faiblesses et les forces du groupe pour procéder ensuite aux purges nécessaires et recruter dans les postes à renforcer.

Il n’y a pas de mystère à ce sujet, l’attaque sera au centre des préoccupations, avec plusieurs joueurs qui seront évalués par l’entraîneur.

À cet égard, certains, tels que Youssef Saâfi, Amine Haboubi, Firas Aifia, Amine Khemissi et Amadou Dia Ndiaye, ont su tirer leur épingle du jeu lors de la première moitié de saison, tandis qu’Abderrahmane Hanchi, Godswill Emmanuel et Ahmed Béji pourraient être prêtés.

Priorité du moment, l’attaque va donc probablement connaître quelques changements, une révision dictée par la nécessité d’accroître l’efficacité offensive.

Pour le reste, il est probable que le staff opère également des modifications au milieu de terrain, même si des joueurs comme Ndaw et Touré devraient être avertis en raison d’une baisse de performance observée ces derniers mois.

Souhaitant maintenir la dynamique du Stade ces derniers temps, Lassâad Dridi aborde donc sa mission avec des objectifs clairs : préparer la reprise pour continuer à jouer les premiers rôles et conserver cette image d’équipe prometteuse de la L1 qui accompagne le Stade Tunisien depuis plus de deux saisons déjà. La mission est réalisable !