La Coupe arabe : ambitions et enjeux pour l’avenir à venir.
La Tunisie a participé à la Coupe arabe des nations avec seulement six joueurs après une préparation incomplète. Les deux équipes, la Syrie et la Palestine, ont célébré ensemble leur qualification après un match controversé qui a éliminé la Tunisie.
Il serait souhaitable de fixer une date plus adéquate pour organiser la Coupe arabe des nations afin d’en faire un événement sérieux, attendu par les équipes participantes.
La Presse — La compétition arrive à son terme et de nombreux observateurs, à la fois intéressés et neutres, se posent des questions. Avant le début de l’événement, le président de la Fifa avait déclaré : «Elle sera une compétition importante pour la Fifa».
Effectivement, les récompenses financières mises en jeu auraient pu réduire de manière significative la faim dans le monde, mais la valeur d’une compétition ne se mesure pas uniquement à l’argent. Sa réputation et son importance se jugent aussi sur son niveau technique et les attentes qu’elle suscite pour l’avenir.

Préparation inappropriée avant le tournoi
Concernant la Tunisie, l’équipe est arrivée sans préparation adéquate, comptant uniquement six joueurs pour constituer l’équipe sur place, avec des tests effectués lors des matchs contre la Syrie et la Palestine.
Cette mise en place a conduit à l’élimination de la Tunisie des quarts de finale, bien qu’elle se soit reprise en infligeant une défaite de 3 à 0 à l’équipe hôte, le Qatar. Par la suite, le match entre la Syrie et la Palestine a été entaché de controverses.
Un scandale a éclaté, avec des allégations de complot et un refus de jouer pour écarter la Tunisie du tournoi. À la fin du match, les deux équipes ont célébré ensemble la qualification.
Dans les dernières minutes, l’équipe syrienne a cessé de jouer, tandis que la Palestine continuait à s’entraîner avec son gardien…
Après l’Algérie et le complot germano-autrichien de 1982, suivi du Maroc et du complot brésilien en 1998 lors de la Coupe du monde, la Tunisie rejoint à son tour les éliminés grâce à la Palestine et la Syrie.
Un coup sévère porté au fair-play
Cela renforce les récentes propositions concernant les tournois éliminatoires, qui ne devraient pas se clore par un match nul.
Chaque équipe devrait tirer quinze cornets pour déterminer un vainqueur. Face à l’absurdité de la situation ayant gravement affecté le fair-play et les relations sportives, la Fifa pourrait être convaincue d’accepter cette proposition.
Les plaintes continuent d’affluer ; l’Égypte et d’autres pays s’en plaignent encore. Pour que cette coupe entre dans l’histoire, il est impératif de trouver une date d’organisation plus appropriée.
Il est essentiel que les nations concernées en fassent un événement sérieux et attendu.
Sinon…

