Khaled Mouelhi : « Nous ne partons pas favoris » selon l’œil de l’expert
L’équipe de Tunisie est considérée comme l’une des nations favorites pour remporter la Coupe arabe, à condition de bien gérer les deux premiers matchs. Si la Tunisie atteint la finale de la Coupe arabe, il ne restera que 5 jours avant le premier match de la CAN contre l’Ouganda, prévu le 23 décembre.
Selon notre interlocuteur, l’équipe de Tunisie est l’un des favoris pour remporter la Coupe arabe.
La Presse — “Sur le papier, la Tunisie et le Qatar sont en meilleure position que la Palestine et la Syrie dans le groupe. L’équipe de Tunisie possède même les meilleurs atouts. Étant donné leurs situations internes ces dernières années, je pense que les championnats en Palestine et en Syrie manquent de rythme. Cela dit, il est essentiel de respecter tous nos adversaires et de les prendre au sérieux.
Si nous sommes motivés et pleinement concentrés, nous serons capables de réussir nos deux premiers matchs. Il nous incombe de contrôler le jeu et de maintenir un rythme élevé contre la Palestine et la Syrie pour accumuler des points. Ensuite, nous affronterons le Qatar pour établir le leadership du groupe.
Pour moi, le plus important est de commencer la compétition sérieusement, avec discipline, en faisant preuve d’une rigueur impeccable et d’une force mentale. En ce qui concerne nos chances dans cette Coupe arabe, je considère que la Tunisie est l’une des nations favorites pour briguer le titre, à condition de bien gérer les deux premiers matchs, notamment en économisant notre énergie pour la suite de notre parcours dans le tournoi.
Le staff technique pourra effectuer un turnover lors du troisième match si nous avons réussi nos deux premières rencontres. Ainsi, nous pourrons préserver certains joueurs pour le match contre le Qatar, ce qui nous permettra d’aborder les quarts de finale dans les meilleures conditions.
Cependant, partir au Qatar avec un effectif incomplet est un peu problématique. En l’absence de joueurs clés, cela représente une occasion pour ceux qui participeront à la Coupe arabe de se démarquer et de bénéficier de temps de jeu. C’est une chance d’accumuler des points en vue de la liste des convoqués pour la CAN, en attendant l’arrivée des joueurs évoluant en Europe.
Il revient au staff technique de gérer efficacement le premier tour. Ensuite, il aura à sa disposition tous les joueurs et pourra négocier la suite de la Coupe arabe à sa guise. La tenue de cette Coupe arabe juste avant la CAN crée une situation inédite. D’habitude, nous effectuons une mini-préparation pour la CAN de dix jours à deux semaines, ponctuée par des matchs amicaux.
Puisque la Coupe arabe précède la CAN, gérer le groupe devient particulièrement difficile pour le staff technique, notamment pour éviter que les joueurs ne tombent dans la fatigue avant le tournoi continental. De plus, les joueurs n’ont pas tous le même niveau de compétition. Il est donc crucial de prendre en compte ce facteur pour arriver à la CAN avec un groupe pleinement prêt. À noter que si nous atteignons la finale de la Coupe arabe, il ne nous restera que cinq jours avant notre premier match de la CAN contre l’Ouganda, prévu le 23 décembre.
En résumé, de nombreux paramètres doivent être pris en compte, sachant que les rencontres de la Coupe arabe ne peuvent pas être gérées de la même manière que les matchs amicaux, étant donné qu’il s’agit de compétitions officielles. Le staff technique et médical aura la lourde tâche de gérer deux tournois consécutifs, tous deux importants, tout en sachant que tous les joueurs ayant participé à la Coupe arabe ne seront pas nécessairement retenus pour la CAN. Il s’agit donc de deux effectifs à gérer simultanément, avec la préoccupation d’éviter d’éventuelles blessures.”

