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JO Paris 2024 : « Pas un acte de cupidité ou d’irrespect »… Eugene Omalla justifie la mise aux enchères de sa médaille

Mettre aux enchères sa médaille d’or olympique n’est pas un choix de tout repos dans notre ère des réseaux sociaux. L’athlète néerlandais Eugene Omalla l’a appris à ses dépens ces derniers jours. Le sprinteur de 24 ans, champion olympique du 4x400vm mixte lors des JO de Paris 2024, a en effet subi de nombreuses critiques sur le web, après avoir récemment confié sa médaille à la maison de vente aux enchères Heritage Auctions Sports.

Alors que la valeur de l’objet est estimée par le site autour de 72.000 euros, la proposition d’enchère la plus élevée est ce mardi à 31.000 dollars (soit près de 28.000 euros). La première phase d’enchères en ligne prendra fin dimanche matin, avant que la vente ne devienne officielle dans les 24 heures suivantes. En attendant, Eugene Omalla a choisi de sortir du silence lundi, via un long communiqué sur son compte Instagram, conscient que sa démarche avait été mal accueillie par beaucoup de monde.

Eugene Omalla (à gauche) bondit de bonheur aux côtés de ses coéquipiers sur le 4x400 m mixte néerlandais Femke Bol, Lieke Klaver et Isaya Klein Ikkink, le 3 août à Saint-Denis.
Eugene Omalla (à gauche) bondit de bonheur aux côtés de ses coéquipiers sur le 4×400 m mixte néerlandais Femke Bol, Lieke Klaver et Isaya Klein Ikkink, le 3 août à Saint-Denis.  - P. Kitagaki Jr/Zuma/Sipa

« Pas un désir d’enrichissement personnel »

« Je comprends que ma décision de vendre la médaille aux enchères ait été perçue par certains comme un acte de cupidité ou d’irrespect, confie le jeune athlète. Je tiens donc à être clair : il ne s’agit pas de problèmes financiers ni d’un quelconque désir d’enrichissement personnel. Ma motivation est et reste le bien-être de ma famille et le soutien aux personnes dans le besoin. »

Car le champion olympique assure qu’une « grande partie des bénéfices sera reversée à l’association caritative Child’s Destiny of Hope », une organisation (présidée par ses parents) qui aide les enfants défavorisés en Ouganda, le pays de son père.

« Je suis désolé si cela a été mal perçu »

« Le reste servira à soutenir ma famille, qui a tout sacrifié pour que je puisse poursuivre mes rêves », poursuit Eugene Omalla, qui a aussi une pensée pour ses partenaires du relais néerlandais, couronnés le 3 août dernier au Stade de France, à savoir Lieke Klaver, Isaya Klein Ikkink et la star nationale Femke Bol.

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« Cette médaille d’or olympique restera à jamais l’un des plus grands accomplissements de ma carrière sportive. Elle est le symbole de tout le travail accompli et de toutes les personnes qui m’ont soutenu. Je réalise que j’aurais dû le dire plus tôt à mes coéquipiers, à mon équipe et à tous ceux qui se sont sentis blessés. Je suis désolé si cela a été mal perçu. Cette décision est le fruit d’un esprit d’amour, de responsabilité et de gratitude. »