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JO Paris 2024 : Les médailles défectueuses seront « systématiquement » remplacées, promet le CIO

Bientôt des médailles toutes neuves pour les médaillés olympiques lésés des JO de Paris 2024. C’est la promesse formulée par le CIO, lundi, après que le site La Lettre a fait état de « plus de 100 » médailles concernées par des dégradations liées à l’usure, un problème qui n’avait pas attendu la fin des Jeux pour pointer le bout de son nez.

« Le comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 travaille en étroite collaboration avec la Monnaie de Paris, l’institution chargée de la fabrication et du contrôle qualité des médailles, afin d’évaluer toute réclamation au sujet des médailles et de comprendre les circonstances et la cause des dégradations », indique le CIO. « Les médailles défectueuses seront systématiquement remplacées par la Monnaie de Paris et gravées à l’identique. »

Certaines médailles déjà remplacées, se défend la Monnaie de Paris

« Le processus de remplacement devrait débuter dans les semaines à venir », précise le CIO. Contacté par l’AFP, un porte-parole de la Monnaie de Paris réfute le terme « défectueux » et indique que des médailles signalées comme « endommagées » par des athlètes depuis le mois d’août ont d’ores et déjà été remplacées.

« On a remplacé toutes les médailles endommagées depuis le mois d’août et on continuera comme nous l’avons déjà fait de manière professionnelle », a-t-il déclaré, précisant que des remplacements étaient « en cours » et suivaient des demandes qui arrivent « au fil de l’eau ».

Des médailles qui semblent « avoir fait la guerre »

Plusieurs sportifs mécontents ont partagé des photos de leurs médailles sur les réseaux sociaux. L’américain Nyjah Huston, qui a fini troisième aux épreuves de skateboard street le 29 juillet, s’est par exemple plaint quelques jours après de la mauvaise qualité selon lui de sa médaille de bronze, qui « commencerait à s’écailler un peu » et « semble avoir fait la guerre ».

Les médailles « ont fait les frais des nouveaux produits utilisés », alors qu’une nouvelle réglementation a banni un composant du vernis précédemment utilisé et « qu’il a fallu (le) remplacer au pied levé », avance La Lettre.