JO d’hiver 2030 : Martin Fourcade vit une « expérience douloureuse » sans diriger le comité
Martin Fourcade va récupérer sa sixième médaille d’or olympique après le contrôle positif du Russe Evgeny Ustyugov aux JO de Vancouver en 2010. Il a décidé de ne pas prendre la tête du comité d’organisation des Jeux d’hiver 2030 en France, affirmant qu’il n’était pas prêt à tous les compromis pour un projet qui ne lui ressemblait pas.
Il va bientôt recevoir sa sixième médaille d’or olympique. Suite au contrôle positif du Russe Evgeny Ustyugov lors des Jeux olympiques de Vancouver en 2010, Martin Fourcade échangera l’argent de la mass start contre de l’or aux prochains Jeux olympiques d’hiver de Milan, devenant ainsi l’athlète français le plus titré de l’histoire des Jeux. Toutefois, l’ancien biathlète, qui a pris sa retraite en 2020, aurait pu avoir un rôle encore plus important en Italie en devenant le futur président du comité d’organisation des JO 2030 en France.
Cependant, le frère de l’entraîneur de l’équipe de France de biathlon a décidé de ne pas prendre la direction du comité d’organisation des Jeux d’hiver. Cette décision n’a pas été prise à la légère. « J’ai été meurtri, je ne tiens pas à le cacher », confie Martin Fourcade dans un entretien à L’Equipe. « J’ai eu quelques mois compliqués derrière. […] Cette expérience avec les Jeux des Alpes françaises a été douloureuse. »
Beaucoup s’attendaient à ce qu’il devienne le « Tony Estanguet des montagnes », mais cela ne s’est pas réalisé. « Je n’étais pas prêt à tous les compromis », explique Martin Fourcade. « J’étais prêt à des choses, mais pour un projet qui me ressemble et que j’embrasse totalement. Renoncer a été une décision très dure à prendre. » Quelles en sont alors les raisons ?
« L’ancrage territorial, affirme celui qui vient d’avoir 37 ans. On est parti d’un compromis initial en voulant les Jeux des Alpes du Nord au Sud. Il y avait des choix difficiles et courageux à faire. » Il conteste également l’idée qu’il ait rejeté ce poste uniquement pour des raisons écologiques : « Je ne me suis pas dit que ce projet était une aberration écologique. »

