Sport

« Ils m’ont cramé des nerfs, bloqué des tendons », Del Potro raconte ses blessures et envisage la prothèse

Juan Martin Del Potro ne demande pas grand-chose pour le dernier match de sa carrière, le 1er décembre contre Novak Djokovic. Même pas une victoire. Non. Juste « avoir, une, deux ou trois heures où ma jambe me laisse en paix ». Plombé par les blessures et les douleurs, l’Argentin est revenu sur son quotidien douloureux dans une vidéo publiée sur son compte Instagram. Un peu plus de dix minutes à vous faire chialer, à se demander si la petite musique émouvante en fond était bien nécessaire.

Ce n’est un secret pour personne, les fondations de la Tour de Tandil ont toujours été fragiles. Mais pour la première fois, Del Potro a pris l’initiative de raconter ses blessures. Son récit commence sur son dernier match officiel contre Delbonis (Buenos Aires 2022), dont il reste l’image de ses larmes avant de servir pour la dernière fois.

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« Les gens ne le savent pas, mais le lendemain je suis allé en Suisse et j’ai de nouveau été opéré au genou. C’était ma cinquième opération. Depuis, je n’ai plus rendu publique aucune opération. […] Je n’en pouvais plus de mes douleurs à la jambe. J’ai été enfermé pendant deux mois en Suisse dans une ville près de Bâle… et les choses n’allaient pas, je suis parti aux États-Unis. »

Del Potro va devoir porter une prothèse

Le vainqueur de l’US Open 2009 évoque par ailleurs les nombreuses analyses et infiltrations auxquelles il a pu être soumis. « J’ai dû avoir plus de 100 injections dans la jambe, la hanche et le dos… Ils m’ont infiltré, ils m’ont sorti, ils m’ont analysé, ils m’ont cramé des nerfs. , ils m’ont bloqué les tendons… une souffrance quotidienne. »

Au total, il y a eu huit opérations du genou, chacune laissant l’espoir d’une embellie pendant plusieurs semaines, plusieurs mois, avant qu’une rechute survienne systématiquement. Si bien que Juan Martin Del Potro doit désormais choisir entre la douleur et une prothèse. « un médecin m’a dit « mets une prothèse et arrête de déconner », mais un autre me dit d’attendre 50 ans. C’est mon combat. »