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FC Barcelone – Inter Milan : « A son âge, ce n’est pas normal »… Lamine Yamal est une formidable raison d’aimer le foot

Il paraît que c’est dans ce genre de match qu’on peut gagner un Ballon d’or. On ne sait pas ce qu’il en sera pour Lamine Yamal à la fin de cette année 2025, alors qu’il aura tout juste 18 ans, mais le petit génie du Barça a fait les choses en grand mercredi soir, lors de la folle demi-finale aller de la Ligue des champions face à l’Inter Milan (3-3).

Le numéro 19 catalan n’est pas encore majeur, mais c’est lui qui a pris l’équipe sur son porte-bagages quand elle était complètement sonnée, menée 2-0 après un peu plus de 20 minutes de jeu. D’un ballon arraché sur le côté droit, suivi d’un slalom à travers la moitié de l’équipe italienne et ponctué d’une frappe enroulée, il a lancé la révolte. Et si Pedri est à l’origine du deuxième but, puis Raphinha du troisième, c’est par lui que sont passées toutes les autres offensives barcelonaises dans cette rencontre échevelée. Et il a touché deux fois la barre transversale…

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« C’est le joueur le plus fort du monde, a salué le défenseur italien Alessandro Bastoni après la rencontre, sur Canal +. Quand un joueur est fort, il faut l’admettre, on ne peut que lui faire des compliments. » Si Marcus Thuram a joué la préférence nationale, en citant ses potes de l’équipe de France Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé en références actuelles, le coach intériste Simone Inzaghi a reconnu sans sourciller le génie du bonhomme « Je n’ai pas vu un talent comme lui depuis ces dernières années. On a dû mettre constamment trois joueurs sur lui pour le contenir », a déclaré le technicien, qui a fini par sortir avant l’heure de jeu le pauvre Federico Di Marco, en train de vivre un vrai calvaire.

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Inzaghi n’est pas le seul à avoir été ébahi. Erling Haaland, depuis son canapé, ou Thierry Henry, sur le plateau de CBS, ont partagé leur admiration. « Ce que j’ai vu ce soir, à son âge, ce n’est pas normal », a débriefé Titi, rejoint par ses compères Micah Richards et Jamie Carragher. Samir Nasri, lui, a vu « du Neymar, du Ronaldinho et du Messi ».

Yamal disait mardi qu’il ne se comparait à personne, « et surtout pas » à l’Argentin. Il est tout de même compliqué pour les observateurs que nous sommes de ne pas céder à cette facilité, quand on voit à quel point il dicte déjà le jeu offensif du Barça. Et qu’il est capable d’offrir des sucreries avec son pied gauche comme cet enchaînement râteau – double roulette pour se sortir du pressing adverse en fin de match. On n’a pas découvert le phénomène ce mercredi soir, mais ça n’empêche pas d’en rester bouche bée.