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Faut-il s’inquiéter pour Carlos Alcaraz ?

guillement

Je n’ai pas arrêté une journée depuis 14 jours.

”J’ai une déchirure de grade 1 à l’ischio-jambier droit qui me tiendra à l’écart des courts pendant plusieurs jours, expliqua l’intéressé. J’ai eu mal au même muscle le mois dernier. C’est dur. C’est le moment de penser à récupérer et être prêt le plus tôt possible. C’est un des désagréments avec lesquels les joueurs de tennis vivent. Au final, je n’ai pas arrêté une journée depuis 14 jours entre les tournois de Buenos Aires et Rio de Janeiro. Et cela fait des ravages. Mais rien au-delà de l’habituel. Nous sommes des joueurs de tennis et nous avons un emploi du temps super exigeant, des matchs très durs, jour après jour, et à la fin des bobos ressortent. Mais c’est quelque chose avec lequel on apprend à vivre.”

Ce nouveau coup d’arrêt a obligé l’actuel deuxième mondial à renoncer au tournoi d’Acapulco ainsi qu’à une exhibition à Las Vegas et met en doute sa participation au premier Masters 1000 de l’année à Indian Wells qui commence le 8 mars mais où l’Espagnol, exempté du premier tour, ne devrait entrer en lice que le 11 ou le 12. Mais cette mise au repos forcée prouve aussi que celui qui est désigné comme le successeur de Rafael Nadal en Espagne est encore, à 19 ans, en phase d’apprentissage. Si physiquement, techniquement et tactiquement, Carlito n’a rien à envier aux meilleurs joueurs de la planète, il est encore perfectible au niveau de la gestion des événements. Au fil des mois, il va apprendre à mieux gérer ses efforts lors des entraînements, mais aussi l’élaboration de son calendrier. Enchaîner cinq tournois (Buenos Aires, Rio de Janeiro, Acapulco, Indian Wells et Miami) comme il l’avait prévu pour cette reprise sur deux surfaces différentes n’était peut-être pas l’idéal. Enfin, l’avenir nous dira si ce joueur à l’explosivité extraordinaire, qui possède de la dynamite dans les jambes, pourra éviter les blessures à répétition.