Sport

Euroligue : Héroïque, Monaco tape le Barça à l’arraché et s’offre un nouveau Final Four

Par ici le Final Four pour Monaco ! Le club de basket du Rocher s’est qualifié pour le dernier carré de l’Euroligue, et ce pour la deuxième fois en trois saisons, en venant à bout de Barcelone, mardi soir, lors d’un cinquième match intense (85-84) qui a mis un terme à une série très disputée (3-2). Le pivot grec Georgios Papagiannis, qui n’avait pas disputé une seule minute dans la série, a été l’homme qui a réveillé son équipe après un premier quart-temps compliqué. Il s’est fendu de 17 points, avec la meilleure évaluation monégasque (21).

Comme il y a deux ans à Kaunas, Monaco sera une nouvelle fois opposé, en demi-finale, aux Grecs de l’Olympiakos le 23 mai prochain à Abou Dhabi. Pour sa première saison comme entraîneur en Euroligue, Vassilis Spanoulis a donc emmené ses hommes au Final Four, où il retrouvera le club avec lequel il est devenu une légende.

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Il a fallu beaucoup de coeur à ses joueurs pour remporter une victoire à l’arraché, après deux derniers stops défensifs dans les 50 dernières secondes. Mené 83-84, c’est une pénétration de Mike James, solide capitaine (20 points, 5 passes), qui a donné la victoire finale à Monaco (85-84, 40e).

Des Monégasques pourtant mal embarqués

Pourtant, la Roca Team n’a jamais mené durant le premier quart-temps, où Barcelone a été très bon défensivement. Bien emmenés par Kevin Punter (5 points) et Justin Anderson (8 points), les Catalans ont été dominateurs. Seul, Alpha Diallo (9 points) a fait illusion. Après ce quart-temps raté (15-19), Mike James et les siens ont réagi avec force. Spanoulis a, pour cela, ressorti Papagiannis du frigo.

Au-delà de ses 7 points, le pivot grec a été impactant dans la raquette où il a mis en difficulté le géant Youssoupha Fall. Spanoulis, fidèle à ses principes selon lesquels une rencontre se gagne d’abord avec une défense agressive, a terminé la première mi-temps avec quatre défenseurs (Strazel, Tarpey, Blossomgame et Papagiannis) pour accompagner James.

Papagiannis, facteur X

Alors que l’équipe de la Principauté est passée devant pour la première fois de la rencontre à la 17e minute, sur une claquette de Papagiannis (32-31), le capitaine monégasque a permis d’atteindre la pause avec le plus gros avantage depuis le début du match, notamment grâce à un tir primé en fin de quart-temps (45-39).

En grand d’Europe, Barcelone n’a rien lâché. Et progressivement, Fall et Hernangomez ont propulsé la remontée des Blaugranas (61-60, 30e). Si deux lancers francs de Jordan Loyd ont permis aux Monégasques de démarrer l’ultime quart-temps avec trois points d’avance (65-62), un tir primé de Dario Brizuela, puis une claquette de Fall ont redonné l’avantage au Barça (65-57, 31e).

La fin de rencontre est devenue étouffante. Chaque possession a été un combat. Et Papagiannis, de retour aux affaires, a encore été excellent. Efficace au tir, il a replacé les siens devant et rendu sa confiance à Spanoulis (sur un dunk 76-74, 35e, puis sur un panier longue distance 79-77, 36e). La suite a été encore plus dense. La défense monégasque a été parfaite. Et James a pris ses responsabilités pour décrocher un nouveau Final Four dans une salle Gaston-Médecin survoltée.