Equipe de France : « Je ne suis pas tombé de ma chaise », assure Philippe Diallo après l’annonce de Deschamps
L’un des premiers à avoir été tenu au courant du départ de Didier Deschamps après la Coupe du monde 2026 – ce fut pendant les fêtes de Noël – Philippe Diallo, le président de la FFF, a accordé un entretien au Figaro pour revenir sur cette annonce (littéralement) extraordinaire. S’il assure qu’il n’est « pas tombé de (sa) chaise », contrairement à d’autres, le boss de la FFF apprécie d’abord le timing de l’annonce.
« C’est fait avec le sens de la responsabilité, puis une forme d’élégance aussi, parce que je pense qu’il le fait à un moment où personne ne s’y attend, suffisamment loin des matchs que nous avons en mars contre la Croatie, pour ne pas nuire à l’équipe de France, à ses joueurs, et c’est une nouvelle marque de son attachement aux Bleus, de le faire dans ce contexte », souligne Diallo.
Cette décision de passer le témoin après ce qui fera quatorze ans de bons et loyaux service à la tête des Bleus en 2026 est perçue par le président de la 3F comme « responsable et élégante de la part d’un sélectionneur qui aura marqué l’histoire de l’équipe de France. » « Il arrivera au bout d’une histoire en 2026, et il souhaite tourner la page », poursuit-il avant de se projeter sur le travail qu’il reste à accomplir pour terminer cette histoire du mieux possible.
Objectif « apothéose » 2026
« Maintenant, il ne faut surtout pas oublier, malgré cette annonce, qu’il y a quand même deux ans avec de belles perspectives, prévient Diallo. Je souhaite pour l’équipe de France, des qualifications, et puis une Coupe du monde, avec une apothéose, pour celui qui a déjà gagné cette Coupe du monde en tant que joueur (1998), en tant qu’entraîneur (2018), et qui entrerait un peu plus dans l’histoire, s’il nous amenait notre équipe de France jusqu’à cette finale de 2026, aux États-Unis. Ce serait une formidable apothéose. »
Interrogé sur le nom de son successeur et sur le moment où la Fédé choisira de l’annoncer, Philippe Diallo s’est montré très clair : ce n’est ni l’endroit ni le moment pour en parler. « Je ne rentrerai pas dans ce débat de la succession. D’abord, par respect pour Didier Deschamps, les joueurs de l’équipe de France. Je veux qu’il travaille dans une pleine sérénité. Le moment de sa succession maintenant est connu. On a largement le temps et j’aurai largement le temps d’anticiper sa succession. Tout viendra à point », explique-t-il, assurant que rien ne devrait être annoncé avant la fin du Mondial 2026.
