En images : La saison 2025 de F1 approche, découvrez tous les pilotes et leurs nouvelles voitures

Honneur au champion du monde en titre, Max Verstappen. Titré pour la quatrième fois d’affilée en 2024, le Néerlandais ambitionne évidemment de prolonger son règne au volant de sa Red Bull qui, esthétiquement, n’a pas connu de grande révolution lors de cette intersaison. Devancée par McLaren pour le titre mondial des constructeurs l’an dernier, l’écurie dirigée par Christian Horner compte sur le rookie Liam Lawson, 23 ans et 11 GP dans les bras, pour seconder efficacement le patron.

C’est LE transfert de l’intersaison. Après douze saisons chez Mercedes, Lewis Hamilton a réalisé un rêve de gosse en s’engageant chez Ferrari. Le défi est colossal pour le Britannique, qui ambitionne à 40 ans de rapporter à la Scuderia son premier titre mondial depuis 2007 et d’ajouter une 8e couronne personnelle qui lui permettrait de dépasser Michael Schumacher. A ses côtés, le Monégasque Charles Leclerc, troisième la saison dernière, a tout du parfait complément. Tout le monde a hâte de voir cet attelage sur les circuits, au volant de la mythique monoplace rouge qui laisse un peu de place, cette année, à une touche de blanc à l’arrière avec son sponsor HP.

Champion des constructeurs en titre, McLaren s’avance avec de grandes ambitions. Le Britannique Lando Norris a échoué tout près de Verstappen l’an dernier et compte bien être de nouveau à la bagarre pour remporter son premier sacre mondial, à 25 ans. Second pilote, Oscar Piastri sort d’une deuxième saison convaincante chez les grands (4e au classement final). L’Australien de 23 ans aura un grand rôle à jouer pour porter haut les couleurs de l’écurie menée par Zak Brown.

Encore une voiture qu’on est bien curieux de voir à l’œuvre. Un peu en retrait la saison dernière, Mercedes est attendue au tournant pour le début d’une nouvelle ère, après le départ de Hamilton. George Russell doit assumer son statut de leader, désormais, mais c’est surtout son équipier qui attire l’attention : le rookie de 18 ans Andrea Kimi Antonelli. Le tout jeune pilote italien, annoncé comme un prodige depuis plusieurs années, va se confronter au grand monde. Lui qui avouait lors de la grand-messe de mardi ne pas encore se rendre compte qu’il allait faire ses débuts en F1 est face à un sacré défi. Mais si l’éminent Toto Wolff l’a choisi, c’est qu’il y a une raison.

On prend les mêmes et on recommence pour Aston Martin, qui n’a changé ni le style de la voiture ni son binôme au volant. A 43 ans, l’inusable Fernando Alonso a rempilé pour au moins deux saisons supplémentaires, très heureux dans cette écurie où il a signé en 2023 sa meilleure performance depuis 2013 (8 podiums, 4e place). Si 2024 a été un poil moins réussie, l’Espagnol ne désespère pas de décrocher la 33e victoire de sa carrière – et sa première depuis… douze ans. Il sera accompagné par le Canadien Lance Stroll, fils du propriétaire.

Nouveau défi pour Esteban Ocon. Le pilote français, fidèle depuis cinq saisons à Renault (devenue Alpine), a choisi de s’exiler au sein de l’écurie américaine Haas. Désireux de « repartir d’une nouvelle page », le vainqueur du GP de Hongrie en 2021 est associé à un petit nouveau, le Britannique Oliver Bearman, qui va faire ses débuts en F1 à 19 ans.

Chez Alpine, l’objectif est simple : que ce début de saison 2025 soit dans la lignée de la fin d’année dernière, et non la copie confirme des premiers Grands Prix de 2024. D’une entame cauchemardesque à une fin d’année prometteuse, l’équipe française a connu une quasi-résurrection. C’est là-dessus que compte capitaliser Pierre Gasly. Vainqueur d’un GP en 2020 alors qu’il courait chez AlphaTauri (futur Racing Bulls), le Normand rêve d’offrir un succès à l’écurie tricolore. De manière plus réaliste, il aimerait la voir « se battre pour la cinquième place » chez les constructeurs. Cela dépendra aussi beaucoup du niveau de l’inexpérimenté Jack Doohan (22 ans, un GP en carrière), venu remplacer Ocon.

Un nouveau visage fait son apparition dans la petite famille des pilotes français en F1 : celui d’Isack Hadjar, 20 ans, qui va découvrir la catégorie reine du sport auto au sein de la pépinière de Red Bull. L’écurie Racing Bulls sert en effet de couveuse pour la premium. Le pilote tricolore y marche dans les pas de Verstappen, Vettel ou Ricciardo. « Prêt à travailler dur », Hadjar va faire équipe avec le Japonais Yuki Tsunoda, qui n’a jamais fait mieux que 12e en 90 Grand Prix.

Carlos Sainz Jr débarque chez Williams fort de la meilleure saison de sa carrière, l’an dernier, au sein de Ferrari (deux victoires, 5e place du championnat du monde). L’Espagnol aux 206 Grands Prix (27 podiums) sera chargé de poursuivre le rebond amorcé en 2023. L’écurie britannique part de loin, avec une seule victoire glanée ces vingt dernières années (Maldonado en 2012). Le Thaïlandais Alexander Albon est toujours là en tant que second pilote.

Dixième et dernière écurie du plateau, Sauber a fait dans le moins flashy pour cette nouvelle saison, même si le vert et le noir sont toujours bien présents. Côté pilotes, l’équipe suisse a totalement renouvelé son binôme après une dernière année catastrophique, où elle n’a gagné que 4 points. L’expérimenté Nico Hulkenberg, 37 ans (227 GP, 0 podium) est arrivé de chez Haas, et sera associé au rookie brésilien Gabriel Bortoleto (20 ans).

Lewis Hamilton chez Ferrari, LA curiosité de la saison que tout le monde a envie de voir (même ceux
qui ne s’intéressent pas au sport).