Documentaire : Les Jeux olympiques vous manquent ? Le médaillé Maxime Pauty dévoile des images exclusives
Il y a cinq mois il faisait beau et chaud, le métro parisien fonctionnait à merveille et les Français étaient heureux… Une parenthèse olympique qui manque à bon nombre de Français. Pour remédier à cette nostalgie, l’escrimeur médaillé de bronze Maxime Pauty et l’agence QuatreVingtDouze proposent un documentaire avec des images exclusives des compétitions au Grand Palais. « L’intérêt de ce documentaire c’est de montrer l’aspect individuel et collectif de l’escrime. Souvent on associe ce sport à une seule personne mais nous, on voulait montrer que l’équipe était très importante. » explique le sportif diplômé en journalisme.
Le sacrifice pour aller au bout de ses rêves
Médaillé d’or en équipe à Tokyo en 2021 (les Jeux ont été repoussés d’une année à cause du Covid-19), Maxime Pauty repart du Pays du Soleil Levant déçu par ses performances individuelles, « pendant un an avec le Covid on était dans le flou, c’était très dur de ne plus avoir de compétition… Moi qui me nourris de challenge, j’allais à l’entraînement à reculons. » se souvient le sportif qui avoue avoir sacrifié son « bien-être et [sa] vie personnelle pour aller au bout de [son] rêve. Mais j’ai compris après Tokyo que je devais prendre soin de moi. » Celui qui rêvait de devenir Zorro ou d’Artagnan décide donc de se prioriser pour retrouver du plaisir et être performant en vue des Jeux olympiques de Paris. Résultat, il est éliminé en quart de final au fleuret en individuel, mais décroche le bronze avec ses copains par équipe, c’est même lui qui mettra la dernière touche pour remporter la médaille. « Cette troisième place c’était un soulagement. Je n’ai pas trop pris de plaisir sur la piste, je voulais juste que cela se termine », confie l’escrimeur, « je suis très ému sur le moment, et je n’aime pas ça… J’aurais dû plus profiter », peste Maxime Pauty.
De la nostalgie ? Pas vraiment
Les sportifs sont-ils comme nous, nostalgiques de cette époque ? En tout cas, le fleurettiste ne l’est pas du tout. « J’étais trop content que les Jeux soient terminés. Je n’en pouvais plus. J’ai profité à fond des cérémonies mais j’étais heureux de ne plus être stressé par la pression de l’évènement », explique hilare le médaillé olympique. « Tout le monde me parlait des Jeux olympiques, alors que c’était déjà une obsession pour moi. Pour la petite anecdote, quand j’étais blessé au mollet, je marchais très difficilement et je croise mon pharmacien. Il me voit boiter et sa première phrase est « mais les Jeux olympiques ? » Quand les Jeux étaient terminés j’ai enfin pu souffler et dormir tranquillement ». Maxime Pauty a déjà en tête les Jeux de Los Angeles en 2028 avec le souhait de performer individuellement. Mais si vous le croisez dans la rue, ne lui parlez pas (encore) de l’évènement.