Charlotte Englebert, une jeune femme pressée

Pour des raisons différentes, le Stick d’or se jouait entre Emilie Sinia pour sa remarquable saison ainsi que pour l’ensemble de son œuvre et Charlotte Englebert pour la formidable promesse qu’elle représente. Lotte a donc raflé la mise. Si le Stick d’or récompense les joueuses de DH, il est difficile de dissocier ses progrès au Racing et chez les Panthers.
L’attaquante namuroise de 21 ans n’aura pas dû attendre. Il y a 12 mois, elle était élue dans la catégorie des espoirs. Une Rising star qui a vite assumé son nouveau statut. Elle est devenue une des meilleures milieux du monde même si Raoul Ehren l’a placée en attaque. Son explosivité à la Wegnez fait des ravages. Elle a transformé sa jeunesse en une force qui lui assure une insouciance déconcertante sur et en dehors des terrains. Englebert a réussi la prouesse de priver la toute puissante Gantoise du trophée. Vu son profil, il ne serait pas étonnant de la voir en Hoofdklasse à la rentrée 2023.
Dans la catégorie des espoires, Hélène Brasseur était plus que la grandissime favorite. Bien qu’évoluant dans l’ombre de Stéphanie Vanden Borre à Gand, Brasseur a conquis le cœur du grand public grâce à ses performances de haut vol chez les Panthers. Mais, la défenseuse de Gand avait déjà sorti le grand jeu tout au long de la saison avec son club. Comme Charlotte Englebert, Hélène Brasseur incarne cette jeunesse qui joue sans complexe. Rarement la Belgique n’avait aligné une fille en défense qui affiche un tel ratio de duels remportés. Sa devise? L’adversaire ne passe pas. Dans un an, elle pourrait à nouveau succéder à Charlotte Englebert. Deux jeunes talents. Deux bosseuses. Deux profils sportifs si différents tout comme leurs caractères. Mais, deux filles qui porteront haut les couleurs de leur club et de la Belgique durant les 10 prochaines années au minimum.