Chaïbi, la raison d’une mise à l’écart
La mise à l’écart de Farès Chaïbi de l’équipe d’Algérie n’est pas pour un ordre technique. C’est bel et bien pour une raison extra-sportive. Mais le sélectionneur national, Vladimir Petkovic, pourrait céder à la pression, en convoquant le joueur à partir du prochain stage.
L’une des surprises dans la liste de Petkovic, c’est la mise à l’écart de Farès Chaïbi. Interrogé pour quelles raisons il n’a pas fait appel au milieu de terrain offensif de Franckfurt, le sélectionneur national s’est contenté d’une réponse diplomatique. « Chaïbi est un joueur intéressant que je le suis, mais j’ai préféré Amir Sayoud et Anis Hadj-Moussa. Il pourrait être présent lors des prochains stage », s’est-il expliqué lors de la conférence de presse, tenue jeudi passé.
Il faut dire que le technicien bosniaque n’a pas donné d’arguments solides et convaincants. De quoi ouvrir les portes aux spéculations s’il y a réellement un cas Chaïbi en sélection, étant donné que ce dernier monte en puissance dans l’un des plus grands cinq championnats en Europe, la Bundesliga.
Quelle est la raison de la mise à l’écart de Chaïbi ?
En étant sélectionneur national, Vladimir Petkovic doit logiquement se conformer au droit de réserve. Mais comme il n’y a jamais une fumée sans feu, la mise à l’écart de Farès Chaïbi est bel et bien pour une raison extra-sportive.
En effet, le sélectionneur national n’a pas apprécié l’attitude du joueur, qui a contesté son changement lors du match Algérie-Bolivie le mois de mars dernier, lors du tournoi FIFA-Series, a-t-on appris de nos confrères d’El-Khabar. Selon la même source, Chaïbi est réputé pour être un joueur « capricieux » qui « conteste trop ».
Et pour preuve, il a déjà un antécédent avec l’ex-sélectionneur national Djamel Belmadi. Il a déjà contesté son changement lors du match amical face à l’Égypte l’année passée, ou encore, face à l’Angola, lors de la dernière CAN-2023 en Côte d’Ivoire. Pour le recadrer, Belmadi a fini par l’écarter des deux matchs suivants, face au Burkina Faso et à la Mauritanie.
Voulant garder sa réputation d’entraineur « rigoureux » qui ne « badine pas avec la discipline », Petkovic veut faire de Chaïbi un exemple pour les autres joueurs, que celui qui conteste ses choix, il sera écarté. Mais l’ex-sélectionneur de la Suisse pourrait céder à la pression, en convoquant le joueur pour le prochain stage du mois d’octobre.