Barça – Real Madrid : « Une des pires nuits du Real contemporain » malgré un « Mbappé divin », pour la presse espagnole
Cette finale de la Supercoupe d’Espagne survolée par le Barça (5-2) aura effacé quelques records vieux comme le monde – ou presque – dont le Real Madrid se serait bien passé. Pour en citer deux, la Maison Blanche n’avait plus encaissé quatre buts en première période face à l’ennemi catalan depuis 1943, et n’avait jamais pris quatre buts (ou plus) lors de deux Clasicos d’affilée. Car oui, cela fait maintenant deux humiliations en quelques mois, après le naufrage au Bernabeu en Liga (0-4 en octobre). « C’est l’une des pires nuits du Real contemporain », résume le quotidien As ce lundi matin.
« Mbappé a montré le chemin, personne ne l’a suivi »
Le pire sans doute dans tout ça est que cette fois, personne ne s’attendait à un tel écart entre les deux équipes. Les Madrilènes allaient bien mieux depuis quelques semaines, ils avaient repris la tête du championnat et semblaient sur la bonne voie, avec un Kylian Mbappé de plus en plus en jambes. Ce dernier constat est toujours vrai, et c’est bien tout ce qu’il y a à sauver de cette soirée en Arabie saoudite.
« Il a été divin, le seul faisceau de lumière au milieu de cette panne de courant, reprend As. Kylian a saisi une lampe de poche et a montré le chemin aux autres. Mais personne ne l’a suivi. » La prestation de l’attaquant français, premier buteur du soir sur une action qui a rappelé les bons souvenirs de 2022, est saluée par tous, Carlo Ancelotti en premier lieu.
« Quelque chose à garder de ce match ? Non on ne va rien garder à part le match qu’a réalisé Mbappé, a réagi l’entraîneur madrilène. Il a fait un grand match, il a fait de très bonnes actions, il a marqué. Pour le reste, il faut oublier et regarder vers l’avant. »
L’Italien est apparu sonné après la rencontre, incrédule quant à la légèreté défensive de son équipe. « On peut perdre des matchs, mais pas de la manière dont nous avons joué en première mi-temps […] Notre match n’a pas été bon dès la première minute. J’ai pensé qu’après l’exclusion de Szczesny nous allions pouvoir revenir, mais même en supériorité numérique nous n’avons pas réussi à trouver des solutions », a-t-il regretté.
Sa défense a été larguée toute la rencontre face à la vitesse de Yamal et Raphinha notamment. Aurélien Tchouaméni a vécu un calvaire, comme Eduardo Camavinga, qui a provoqué un penalty avant d’être remplacé dès la mi-temps. « Le Barça était supérieur dans tous les secteurs de jeu, relève le journal Marca. Ancelotti en ressort encore plus affecté que lors du 0-4 au Bernabeu. Comme Xavi il y a un an, il n’a aucune réponse à la supériorité de son rival. C’est comme ça. »